"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

dimanche 18 octobre 2009

Mainhattan à la page


Francfort ne fait rêver personne avec l'Eintracht, son club de foot qui ne gagne rien depuis 30 ans mais ce n'est pas bien grave parce qu'à Francfort, le sport numéro 1, c'est l'argent. Capitale économique de l'Allemagne, siège de la Banque Centrale Européenne, 3ème aéroport du continent et selon certaines études, ville la plus riche d'Europe. D'où l'une des rares skylines entre Brest et Moscou et ce surnom "MainHattan", le Main étant le fleuve qui traverse la cité.






Chaque année, le monde de l'édition se retrouve au pied d'une célèbre tour en forme de stylo pour "die Frankfurter Buchmesse", le Festival de Cannes du Livre. Toujours un environnement un peu spécial un salon. Ici, le grand public ne compte pas. L'important, ce sont les contrats internationaux que les agents négocient à chaque stand.

La star s'appelle Stephanie Meyer. La demoiselle n'est pas là mais rien qu'aux Etats-Unis, elle aurait vendu 30 millions d'exemplaires de sa quadrilogie Twilight, une bluette pour gamines qui fait les beaux jours de son éditeur Little Brown et permet à Hachette Livre de connaître une année 2009 de feu malgré la crise.




L'autre événement concerne la Chine, invitée d'honneur. Culturellement, le pays est inattaquable. Politiquement, ça se passe moins bien. Mais économiquement, 1,5 milliards de lecteurs potentiels, les agents en frétillent déjà alors les défenseurs des droits de l'Homme restent à la porte dans le froid de mi-octobre. A Lai, directeur d'une revue chinoise de science-fiction à très fort tirage, lui, est bien au chaud d'un projecteur.




D'autres pays lointains profitent du Salon pour mettre en avant leur culture exotique. La Thailande par exemple. Un pays que Frédéric Mitterrand connaît bien et dont on reparlera très vite ici-même.


2 commentaires:

RIPLEY a dit…

Bien Bien Bien !

Babs a dit…

Nice! You actually got me interested in Frankfurt! :)