"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

jeudi 10 juin 2010

Des tourments du touriste


Le touriste ne sait pas ce qu'il veut. Les grands ensembles et les Américains de Cancun, ça l'emballait pas. Maintenant, il l'a sa plage déserte pour juste lui et sa meuf. Sur le balcon de son bungalow, il la regarde, bien enfoncé dans un long hamac, les pieds carressés par une brise salutaire. La paix quoi.






Mais l'isolement a un prix. L'humidité ambiante et l'eau salée du robinet. A Sian Ka'an, réserve naturelle toute proche de Tulum, pueblo des Caraïbes encore épargné par le tourisme de masse, le touriste ne dirait pas non à un petit coup de clim' ou à un Sprite du 7 Eleven du coin de la rue.


Ça viendra peut-être. Au sud de Cancun, à Playa del Carmen, le touriste en quête de tranquillité a colonisé un nouveau territoire. Le bon plan a fait le tour des guides. L'air climatisé est arrivé. Le Sprite aussi. Alors le touriste s'est lassé et est descendu un peu plus bas. Et le béton s'est installé à Tulum. Faut comprendre le touriste. Il veut un hôtel pour sa sieste après la visite de ces jolies ruines mayas qui dominent l'océan. Faut comprendre le Mexicain. Il va pas cracher dans la soupe des devises internationales.






Le touriste ne sait pas ce qu'il veut. Deux litres de sang plus tôt, il mangeait de la mangue fraîche sur une plage sublime. Sur le chemin du retour, il combat à l'américaine, soit à coups de grandes tartes dans la gueule, une centaine de moustiques lancés en mode guérilla, sans doute inspirés par le Chiapas voisin. Et transpirant, il se demande si 2 heures de bonheur valent 10 minutes d'enfer.

Petit con.



1 commentaire:

Babs a dit…

Maudits moustiques! mais ils ont été plus dur pour moi.. (mes pauvres jambes!)

Et comme j'ai déjà dit; une plage déserte est aujourd'hui un luxe, une valeur inestimable!

Ahhhh, Playa Paraiso me manque! J'aime Tulum!