"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

mardi 1 novembre 2011

Comique Con

J'avais vu ça à la télé et au cinéma. Jamais en vrai. En matière de Comic Con, la Mecque mondiale, c'est en juillet à San Diego. Celui de Long Beach fait moins rêver. Les amateurs de comics (pas de manga ou de BD, on est aux States) viennent dans ces conventions trouver des numéros rares, acheter des produits dérivés, rencontrer les auteurs et surtout, surtout, se retrouver entre geeks, sans subir les moqueries du monde extérieur. Même si sa réputation s'améliore grâce aux milliardaires de l'informatique ou aux héros de séries télé, le geek (ou "nerd") a quand même tendance à se faire dérouiller par le quarterback au lycée. Dans les comic cons, il est en sécurité.




En se promenant dans les allées, on voit donc des gens faire la queue pour une dédicace, des comics à 50 cents, des planches de dessin à 300 dollars, des zombies et des gens habillés en super héros. Et ça, c'est trop cool! Y a aussi des comédiens au chômage qui simulent le pouvoir de la force et combattent avec des sabres laser en plastique. Comme dans une cour de récréation. Et ça, c'est moins cool.







Dans cette manifestation purement américaine, la télé et le cinéma, via les diverses adaptations, ne sont pas loin. John Carpenter, Monsieur New York 1997, a fait un tour la veille. Thomas Jane, acteur beau gosse de The Punisher, présente sa maison d'édition en lunettes de soleil. Des acteurs de séries télé ringardes attendent qu'on les paie pour une photo avec eux (notamment un des Powers rangers et un des héros de Battlestar Galactica). Des producteurs de films d'horreur ont même un stand. Leur film The Perfect House n'a pas trouvé de distributeur alors ils le projettent gratuitement pour faire le buzz. Le problème, c'est que ce n'est pas un très bon film. Très gore (un homme découpe une paupière) mais mal joué et complaisant. La salle s'est vidée de moitié avant la fin.


Deux surprises au cours de cet après-midi: peu de jeux vidéos représentés et plus de filles qu'imaginé, y compris côté auteurs. Au final, à 20 dollars l'entrée, le porte-monnaie pèse moins lourd. Parce qu'en plus, il est difficile de ne pas craquer pour un dessin ou un produit dérivé. Les Américains ont le sens de l'entertainement et du business. Les geeks aussi.


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