Samedi 18h30, l'heure du "Top-Spiel". Hambourg reçoit Stuttgart dans un stade plein et magnifique. 3-1, score final. Des buts, du public. Dans les 2 catégories, la Bundesliga détient le record d' Europe. Question stades, l' Allemagne assure aussi. Tout ce que la France n'a pas. Modernes, beaux, fonctionnels. Enfin, la Nordbank Arena en tout cas. L'enceinte du riche HSV aux couleurs bleue et rouge. Le club des HamBOURGEOIS, ceux qui tirent profit du troisième port d'Europe, travaillent autour des canaux réhabilités, font leurs courses dans les luxueuses boutiques du centre-ville et boivent des mojitos au 20 Up, bar branché avec vue sur le port.
Manchester City /United, Buenos Aires Boca Juniors / RiverPlate, AS / Lazio Rome, Real / Athletico Madrid... Comme presque chaque grande ville, Hambourg est footballistiquement coupée en deux. Les classes populaires passent plutôt leur samedi dans la vieille enceinte du FC Saint-Pauli, condamné à la D2. La couleur (marron) et le symbole (tête de mort) du club posent le décor. Le décor, c'est le Reeperbahn et ses maisons closes à ciel ouvert à 5 minutes à pied. L'un des red-light district les plus célèbres du monde. Là où venaient s'encanailler les Beatles (caution historique) et où accourt encore la jeunesse grâce au métro ouvert 24 heures sur 24. Du cul et du foot à proximité, Hambourg a tout compris aux hommes. Ce côté-là de l'Elbe vote plutôt SPD, le PS allemand. Raccourci classique des sciences politiques. Et en foot, comme en politique, Saint-Pauli ne supporte pas l'équipe qui gagne en ce moment.
Dimanche, jour d'élection. Des chars, de la dance "à l'allemande"...Le village de Bargfester, à une petite heure d'Hambourg en train, ne célèbre pas la réélection annoncée du CDU (chrétiens-démocrates) d'Angela Merkel mais la fin de l'été. Une sorte de mini-OktoberFest. Claudia, la vingtaine, trouve quand même le temps d'aller voter entre une bière et une barquette de frites. "Sinon, les nazis récupèrent nos voix".
Quelques minutes plus tard, elle se trémousse dans la tente installée pour la fête du village. A 20 heures, les premières estimations tombent. Le SPD enregistre sa plus grosse défaite depuis sa création. Le CDU gagne mais doit s'appuyer sur les libéraux. En Allemagne aussi, les grands partis perdent du terrain. Sous la tente, tout le monde s'en fout. Un groupe entonne des chansons de supporters. Victorieux du grand Bayern la veille, Hambourg est en tête du championnat. Le Saint-Pauli, lui, a perdu contre Bielefeld.
Foot et politique, même résultat.
Rien à voir mais c'est important
Manchester City /United, Buenos Aires Boca Juniors / RiverPlate, AS / Lazio Rome, Real / Athletico Madrid... Comme presque chaque grande ville, Hambourg est footballistiquement coupée en deux. Les classes populaires passent plutôt leur samedi dans la vieille enceinte du FC Saint-Pauli, condamné à la D2. La couleur (marron) et le symbole (tête de mort) du club posent le décor. Le décor, c'est le Reeperbahn et ses maisons closes à ciel ouvert à 5 minutes à pied. L'un des red-light district les plus célèbres du monde. Là où venaient s'encanailler les Beatles (caution historique) et où accourt encore la jeunesse grâce au métro ouvert 24 heures sur 24. Du cul et du foot à proximité, Hambourg a tout compris aux hommes. Ce côté-là de l'Elbe vote plutôt SPD, le PS allemand. Raccourci classique des sciences politiques. Et en foot, comme en politique, Saint-Pauli ne supporte pas l'équipe qui gagne en ce moment.
Dimanche, jour d'élection. Des chars, de la dance "à l'allemande"...Le village de Bargfester, à une petite heure d'Hambourg en train, ne célèbre pas la réélection annoncée du CDU (chrétiens-démocrates) d'Angela Merkel mais la fin de l'été. Une sorte de mini-OktoberFest. Claudia, la vingtaine, trouve quand même le temps d'aller voter entre une bière et une barquette de frites. "Sinon, les nazis récupèrent nos voix".
Quelques minutes plus tard, elle se trémousse dans la tente installée pour la fête du village. A 20 heures, les premières estimations tombent. Le SPD enregistre sa plus grosse défaite depuis sa création. Le CDU gagne mais doit s'appuyer sur les libéraux. En Allemagne aussi, les grands partis perdent du terrain. Sous la tente, tout le monde s'en fout. Un groupe entonne des chansons de supporters. Victorieux du grand Bayern la veille, Hambourg est en tête du championnat. Le Saint-Pauli, lui, a perdu contre Bielefeld.
Foot et politique, même résultat.
Rien à voir mais c'est important 
2 commentaires:
Oui c est important tu as raison ...continue !!!!
Hamburg, Hamburg, Hamburg...!!!
Falto una foto de la vista preferida de Hamburgo! (oui oui, esa que se ve mejor desde el tren! haha)
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