Ça aurait du être Amsterdam.
Ça aurait pu être Dublin ou Stockholm mais les prix des billets d'avion un WE de l’ascension en ont décidé autrement : ce sera la voiture parce que, malgré les prix de l'essence, ça reste moins cher à deux, et ce sera l'Italie parce que c'est joli et pas loin.
C'est donc parti pour 4 jours et 1600km de route à traverser le Piémont, la Ligurie, la Toscane et la Vénétie.
Passage obligé : le Mont Blanc et son tunnel.
Et surtout les 48€ necessaire à son franchissement ainsi que - nous le verrons au retour - les 2h de bouchons inclus dans le package parce que ces abrutis régulent à 1 voiture par minute l'entrée dans le tunnel.
600km plus tard, le passage par Gênes et les 53 tunnels (un enfer pour mettre et retirer sans arrêt ses lunettes de soleil) , nous voilà à Pise. Il parait que la ville est moyenne. Ca tombe bien, on a pas prévu de s'y attarder. L'objectif principal de la visite est la Piazza del Duomo où se trouve la célèbre tour penchée construite au XIIe siècle (et qui commença à s'enfoncer dans le sol dès le début de la construction).
Il parait que c'est du haut de cette tour que Galilée aurait mener ses expériences sur la gravité.
15€ chacun la montée de la tour, ils peuvent se la garder.
On oublie souvent de le dire mais la tour n'est que le campanile d'un ensemble plus vaste qui inclue une cathédrale et un dome, fort jolis également.
Je me refuse à faire ou cautionner une photo où l'on verrait le sujet tenir la tour dans un effet de perspective. 10000 touristes sont constamment dans des poses débiles.
Me revient alors en tête cette réplique d'un sketch de Desproges se lamentant sur le même sujet : "Il y serpente des chemins rares qui débouchent soudain sur des criques sauvages où nul imbécile, cintré dans sa bouée Snoopy ne vient jamais ternir de son ombre grasse et populacière, l'irréelle clarté des fonds marins mordorés."
Mais bon, difficile de lutter contre les traditions.
On reprend la voiture, direction la voisine Florence.
Alors Florence, attention, ça envoie. On y retrouve une Piazza del Duomo, mais avec un campanile qui ne penche pas, ce qui fait que cette fois on s'interesse davantage à sa cathédrale.
Ville d'Art essentiellement, Florence abrita en son sein des artistes tels que Léonard de Vinci, Michelangelo, Raphael ou Donatello. Les tortues ninja au grand complet. J'y ajouterais aussi Nicolas Machiavel dont l'oeuvre maitresse Le Prince, en plus d'être sur ma table de chevet depuis 15 ans, fut aussi sur celle de Laurent de Médicis pour qui elle était destinée au départ afin de l'aider à gouverner.
L'autre truc immanquable de Florence, c'est le Ponte Vecchio, qui enjambe ainsi l'Arno depuis le XIVe siècle.
Abritant à la base des echoppes de bouchers et de tripiers, ils furent rapidement remplacés par des bijoutiers et des joailliers, qui continuent d'exister à ce jour.
La Piazza della Signoria est enfin l'un des passages obligé de la cité.
Place peuplée de sculptures majestueuses,
dont le plus célèbre représentant est le David de Michel-Ange, qui illustre à sa manière que grandes mains ne riment pas forcément avec grand pénis.
Prochaine étape 250km plus loin, Padoue.
On y découvre le Prato Della Valle, plus grande place d'Italie qui est constituée d'une île elliptique entourée d'une centaine de statues représentants des notables locaux.
Dans le fond se dresse le Duomo de Padoue
L'arrêt à Padoue se justifiait principalement par sa proximité avec Venise, nouvelle étape du trajet.
Alors là, on arrête de rigoler. Si Florence envoie, Venise catapulte. Je le dis et je l'assume haut et fort : Venise est la plus belle ville d'Italie, qui se trouve être le plus beau pays du monde, ce qui en fait par conséquence la plus belle ville du monde. Voilà, c'est dit.
Venise est née au VIe siècle de la fuite des habitants de la plaine du Pô face aux invasions barbares qui se refugièrent sur les iles des marais longeant la mer Adriatique. Les multiples ponts de Venise sont autant de jonctions entre ces différents îles. En s'appuyant sur la mer et le commerce, Venise, gouvernée par un Doge, va très rapidement étendre son pouvoir pour devenir au XIVe siècle une des cité-état les plus puissantes du monde. Marco Polo fut l'un des célèbres habitants de la ville.
Se balader dans Venise, c'est un émerveillement permanent à chaque ruelle, chaque place, chaque pont. J'y vivrais pas (plus belle ville du monde ne veut pas dire meilleure ville au monde) mais pour se prendre des baffes toutes les 5mn, je ne pense pas qu'il y ait mieux.
Le Pont-Rialto :
Bon, evidemment ces quelques photos n'illustrent qu'un centième de ce qu'est Venise et du petillement permanent des papilles visuelles mais ça donne une idée pour ceux qui n'y ont jamais été et qui devraient être à présent en train d'y planifier leur prochain voyage.
Enfin dernière étape sur le chemin du retour : Vérone, célèbre pour deux choses :
Son arène, dans le top 3 des plus grandes avec evidemment le Colysée de Rome, construite en 30 ap. JC et pouvant accueillir 30000 spectateurs.
L'arène accueille toujours de nos jours des spectacles en son sein (ce qui gâche evidemment tout le plaisir à contempler un monument de l'Antiquité pour le touriste qui a payé ses 8€ pour entrer dedans...)
Et puis Vérone, c'est le théâtre du drame Shakespearien Roméo et Juliette.Le balcon de Juliette est un des sites majeurs de la ville à venir vsiter :
Mais nous remettrons en cause son authenticité : d'abord parce que Shakespeare (pour autant qu'il ait bien existé, mais ceci est un autre sujet) n'a jamais mis les pieds à Vérone de sa vie. Ensuite parce que le bâtiment qui comprend le balcon date de 1920. Mais bon, disons qu'il faut parfois donner du grain à moudre au touriste rêveur.
Ça aurait pu être Dublin ou Stockholm mais les prix des billets d'avion un WE de l’ascension en ont décidé autrement : ce sera la voiture parce que, malgré les prix de l'essence, ça reste moins cher à deux, et ce sera l'Italie parce que c'est joli et pas loin.
C'est donc parti pour 4 jours et 1600km de route à traverser le Piémont, la Ligurie, la Toscane et la Vénétie.
Passage obligé : le Mont Blanc et son tunnel.
Et surtout les 48€ necessaire à son franchissement ainsi que - nous le verrons au retour - les 2h de bouchons inclus dans le package parce que ces abrutis régulent à 1 voiture par minute l'entrée dans le tunnel.
600km plus tard, le passage par Gênes et les 53 tunnels (un enfer pour mettre et retirer sans arrêt ses lunettes de soleil) , nous voilà à Pise. Il parait que la ville est moyenne. Ca tombe bien, on a pas prévu de s'y attarder. L'objectif principal de la visite est la Piazza del Duomo où se trouve la célèbre tour penchée construite au XIIe siècle (et qui commença à s'enfoncer dans le sol dès le début de la construction).
Il parait que c'est du haut de cette tour que Galilée aurait mener ses expériences sur la gravité.
15€ chacun la montée de la tour, ils peuvent se la garder.
On oublie souvent de le dire mais la tour n'est que le campanile d'un ensemble plus vaste qui inclue une cathédrale et un dome, fort jolis également.
Me revient alors en tête cette réplique d'un sketch de Desproges se lamentant sur le même sujet : "Il y serpente des chemins rares qui débouchent soudain sur des criques sauvages où nul imbécile, cintré dans sa bouée Snoopy ne vient jamais ternir de son ombre grasse et populacière, l'irréelle clarté des fonds marins mordorés."
Place peuplée de sculptures majestueuses,
dont le plus célèbre représentant est le David de Michel-Ange, qui illustre à sa manière que grandes mains ne riment pas forcément avec grand pénis.
Prochaine étape 250km plus loin, Padoue.
Dans le fond se dresse le Duomo de Padoue
Mais où qu'elle est cette cathédrale bordel ?...
La place Saint Marc et le Palais des Doges au fond à droite (et un campanile qui ne penche pas, un de plus),
Represente mon blaze, ouai
Après celle de Prague, je vais me lancer dans la collec des horloges astronomiques
Enfin dernière étape sur le chemin du retour : Vérone, célèbre pour deux choses :
Et puis Vérone, c'est le théâtre du drame Shakespearien Roméo et Juliette.
Mais nous remettrons en cause son authenticité : d'abord parce que Shakespeare (pour autant qu'il ait bien existé, mais ceci est un autre sujet) n'a jamais mis les pieds à Vérone de sa vie.
Notons pour finir que la ville de Vérone est très charmante (mais il faudra imaginer parce que j'ai la flemme d'ajouter d'autres photos à ce stade).
Voilà, fin de la boucle et retour en France.
La conclusion est qu'on les déteste peut-être au foot mais on a de la chance en France d'avoir l'Italie comme voisine.
3 commentaires:
ben voilà, j 'ai envie d'aller à Venise maintenant. Bien joué. R
Je pensais que tu t'étais trompé mais non, la piazza del duomo s'appelle bien comme ça à Pise, même si elle est plus connue sous le nom de Place des Miracles.
T'as sorti le polo François le Français pour Venise!
Sinon, je confirme que l'Italie, c'est beau comme du bon pain.
Superbe tour du pays.
Le Dôme de Florence est exceptionnel. Et devant la tour de Pise, les fameuses photos des gens qui tentent de tenir la tour; au fil des ans toujours les mêmes, ça me fait marrer!
DCA
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