Les premiers jours sont passés à Athènes. La ville ne mérite pas particulièrement le détour : bruyante, sale, mal-odorante (pas de bol pour nous, on était en pleine grève des éboueurs) et surtout très chère (je le rappelle, mais elle restera à jamais pour moi la ville où j'ai payé un grec-frites 10€...)
Hormis ces reproches, il demeure quand même pas mal de choses intéressantes à voir, la principale étant l'Acropole, site antique regroupant plusieurs temples, théâtres et notamment le Parthénon. Gros point noir à noter : le site est entièrement en rénovation, donc toutes les vues sont gachées par des échafaudages et des grues. En plus connaissant la rapidité légendaire des grecs au travail, on est pas prêt de voir le résultat fini (j'ose espérer quand même que mes enfants auront cette chance...)
Un autre lieu sympa à voir est le stade olympique des Jeux d'Athènes de 1896 :
Bref, voilà, Athènes, on peut en faire le tour en 2 jours.
Sur place nous étions hébergé à l'auberge de jeunesse des BackPackers, aka angloland (puis plus tard au Student&Travellers Inn, aka angloland strikes back).
Globalement assez bonne surprise sur la propreté du lieu et l'organisation (cuisine commune, bar), en tout cas, pas pire qu'à Centrale (je ne sais pas si ça rassurera les centraliens qui me liront....). Il faut compter 20€ (soit 2 kebab, je le rappelle) par personne et par nuit dans un dortoir allant de 6 à 10 personnes, avec sanitaires communs. L'avantage, c'est que c'est mixe donc a priori, c'est un peu plus propre et rangé qu'avec une équipe de lutteurs grecs.
L'inconvénient, quand un mec ronfle, les autres en chient. Pas de bol pour les autres, ce mec, c'était moi :-)
Nous récupérons ensuite Jean Pierre, ami de longue date qui se distingue notamment par l'emploi d'un style vestimentaire unique (i.e chemise, veste de costume, jean, chaussures de ville) quelque soit l'activité pratiquée (soirée, visite de sites, randonnées, scooter, ramper dans la boue, aller sur la lune, etc...)
Un travesti s'est glissé entre nous
On part alors pour les îles. Il faut savoir que la Grèce compte une cinquantaine d'îles intéressantes, distantes de pas très loin (1h de ferry) à très loin (1 jrs ou +). Dans un souci de temps, on s'est évidemment rabattu sur les plus proches (même si je regrette d'un point de vue personnel de ne pas être passé par Andros, moi qui mange ma petite compote tous les matins, ou par Kassos, juste pour pouvoir dire "bon allez les mecs, cassos !", mais je ne regrette pas d'avoir évité Mykonos (alias GayLand) ou Lesbos (alias GayLand aussi, mais de l'autre côté).
Du coup, on aura visité Egine, Porros et Hydra.
Sur Egine, on aura fait du scooter
Sur Porros, on aura glandouillé au bord de l'eau
Et sur Hydra (la préférée), on aura randonné :
Ce qui aura été à noter durant ces jours, c'est que nous ne savions pas au matin où on dormirait le soir. Ouai, on est des oufs, nous....
Retour ensuite sur la terre ferme pour partir visiter Nafplio. J'ai déjà donné l'avis que j'avais du "plus beau village de Grèce", je ne m'étendrais pas plus.
Heureusement le château surplombant la côte était assez trippos.
Je me dois de préciser que la guide affrétée par l'auberge pour nous faire la visite a réalisé son speech dans le car juste avant la visite, à partir d'impressions d'internet.
Autant dire qu'elle n'y connaissait rien.
Ah oui, dans le genre pas beau, on est passé par Corynthe 5mn, juste le temps d'apercevoir le canal creusé dans le Péloponnèse pour relier la mer Egée à la Méditerrannée, ouvrage le moins bien mis en valeur du monde car observable uniquement d'un pont foireux sur lequel passe une nationale.
On aurait pu faire d'ailleurs du saut à l'élastique mais heureusement l'activité n'était pas encore ouverte en mars (ça m'a évité de me déballonner...)
Le site de Delphes par contre est beaucoup plus joli avec ses ruines perchées et perdues en pleine montagne, magnifiée par ce petit sentiment de fouler la terre du Centre du Monde (je vous renvoie à l'histoire du site, d'Apollon et ses aigles, puis découvrir l'origine du mot dauphin, etc ) et du lieu où se rendaient les gens des 4 coins de la planète pour consulter le fameux Oracle délivré par la Pythie.
Ne pensez pas vous faire recevoir à bras ouvert : le grec ne s'est pas reconnu ici pour sa convivialité.
Il fait en outre beau et chaud, on se sent toujours en sécurité et les gens, des plus jeunes aux plus agés parlent très bien anglais donc impossible de ne pas se faire comprendre.
Pour ceux que le pays (et nos vacances) intéressent davantage, la totalité de mes photos d'artiste majeur de la scène photographique française se trouvent ici.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire