"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.
jeudi 13 mars 2008
Lecture N°1 - J'abandonne
Publié par
Julien
Bon, je craque.
Souvenez vous, j'avais commandé ce livre il y a environ un mois.
J'en peux plus, je n'arrive pas à le finir. Je vais donc m'arrêter là (et c'est sacrément rare que je ne termine pas un livre !).
Je ne vais pas dire que c'est nul, je vais juste dire que c'est chiant.
Ou que ça ne me plait pas, que ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, etc.
D'abord, j'ai du mal avec le style : le livre est ultra descriptif. Alors, c'est marrant au début mais après 150 pages sur le petit chemin dans la montagne, on en peut plus et on craque.
En plus, le trajet de l'auteur est la Yougoslavie, la Grèce, la Turquie, l'Arménie, l'Azerbaidjan, l'Iran et il arrive en Inde à la fin (j'ai quand même parcouru vite fait en diagonale pour savoir si - on sait jamais !- je loupais quelque chose à la fin - mais non), soit absolument pas en rapport avec notre TDM à nous, donc pas forcément instructif de ce point de vue.
En plus, c'était dans les années 50, donc dans un contexte géopolitique totalement différent de l'actuel (moi j'irais pas passer mes vacances en Azerbaidjan ou en Iran, par exemple aujourd'hui).
C'est marrant de voir la ruralité de ces pays mais ça fait pas trop rêver...
Et il ne se passe rien. Ah si, une fois leur voiture tombe en panne. Mais c'est tout.
Au final, la seule phrase intéressante du bouquin était celle sur la 4eme de couverture (j'aurais mieux fait de m'en contenter...) :
"Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait."
Je pensais que le livre serait rempli de ce type de réflexions mais absolument pas. Ou si peu.
Je retiendrai en fait surtout la dernière citation, à la dernière page, car elle résume bien mon état d'esprit du moment face à ce TDM :
"...et ce bénéfice est réel, parce que nous avons droit à ces élargissements, et, une fois ces frontières franchies, nous ne redeviendrons jamais plus tout à fait les misérables pédants que nous étions." (Emerson)
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