"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

mardi 25 novembre 2008

Sydney, ca farte !

Nous voici donc arrives en Australie et plus precisement a Sydney, qui n'est pas - comme chacun le sait - la capitale de l'Australie (eh oui les loulous, c'est Canberra. Tiens, pendant qu'on y est, quelle est la capitale de l'Afrique du Sud ? Eh non, ce ne sont ni Le Cap, ni Johannesburg, cherchez encore...) mais la capitale economique du pays (comme l'est Montreuil vis a vis du Mali, d'ailleurs).

Premiere impression en arrivant le premier soir : ca pele.
Et c'est une impression qui se confirme. Eh oui, bien que ce soit presque l'ete (le bonheur d'etre dans l'hemisphere Sud en novembre...), il fait 20 degres ici en ce moment. Et je vous jure qu'apres avoir vecu par 35 degres pendant 2 mois, 20 degres, ca fait froid. Du coup, j'ai du sortir ma petite laine...(Entre parentheses, je me fais ENORMEMENT de soucis vis a vis de mon retour en Suisse en fevrier prochain...).
Deuxieme impression : les prix picotent. Bon, on s'etait deja echauffe a Singapour, vous me direz, mais la on paye 12 euros pour un dortoir de 8 dans le Pigalle de Sydney. Et comme chacun le sait (du moins les Parisiens), Pigalle, ca fait pas rever. Du coup, premiere impression assez negative, surtout au vu de l'etat de notre backpacker...

Mais voila, meme s'il faut souvent se fier a sa premiere impression, ce n'est pas une regle absolue et en l'occurence, ici totalement fausse.
Des le lendemain et notre decouverte a pied de la ville, nous tombames litteralement sous le charme de cette ville terrible.

Meme moi qui ne suis pas d'ordinaire fana des grandes villes, je crois bien avoir trouve la MA grande ville, celle qui me donne tout de suite envie d'y vivre (en gros l'exact opposee de Londres ;-p).


Les rues sont claires, larges, degagees, propres et non surpeuplees. La circulation n'est pas dense. Le climat est agreable et chaleureux. Les gens semblent heureux et ne tirent pas la tronche comme dans beaucoup de cas urbains. L'architecture est a la fois un melange de buildings modernes et de constructions plus typiques.

Les palmiers remplacent les tuillas squelettiques. Les joggers sont plus nombreux que les marcheurs, ce qui confere tout de suite a la ville un petit cote sportif, donc detendue et en pleine forme. Sincerement, on avait jamais vu autant de joggers dans une ville. Ca donne presque des complexes a marcher...


Autre chose marrante a noter : bien que ce soit presque l'ete, c'est aussi et surtout la preparation de Noel.
Et alors que pendant 27 ans, j'ai connu Noel en hiver, dans le froid et souvent la neige, pour la premiere fois, je vois les sapins cotoyer les palmiers sous le soleil !



La ville reste a taille humaine, ce qui permet d'en visiter une bonne partie a pied en une aprem. Du coup, on est fatalement tombe sur ce qui fait la renommee de la ville a l'international : son opera. Son celebre mais surtout splendide opera, dois je preciser.

Je l'ai pris sous tous les angles. Je vous epargnerai les cliches supplementaires, reserves a ceux qui auront le plaisir de se taper mes 4800 photos d'une traite a mon retour (hehe, c'est la qu'on va reconnaitre ses vrais amis...).

Cet opera est situe a la pointe d'un parc terrible ou il fait vraiment bon se balader.

On y a d'ailleurs decouvert un truc pas banal : des chauve-souris dans les arbres. Dans tous les arbres en plus !. Elles sont la, tranquille, bronzouillant au soleil et allant se detendre les ailes de temps en temps. Ca fait vraiment drole, franchement. Surtout avec l'image sombre qu'on peut avoir au sujet des chauve-souris.

On faisait les malins apres avoir visite une batcave dans la jungle en Thailande. En fait, s'extasier devant des chauve-souris, c'est devenu has been. A Sydney, du moins.

Je passe a present la parole a Loic pour poursuivre l'article.

Concernant l'Opera, j'ai decouvert avec surprise que ce batiment au design "pyramide du Louvre" avait ete inaugure en... 1973. Ca m'a scotche la modernite du truc a une epoque ou on portait des pantalons patte d'eph'. Big up a l'architecte danois qui a concu les plans. Portait-il des pattes d'eph' d'ailleurs?
Voir cet endroit en vrai, ca m'a fait bizarre. Parce qu'avec notre rythme, on voit des tas de choses magiques dans un espace de temps restreint donc on a tendance a oublier la chance immense que l'on a de faire ce voyage. La, comme a Angkor ou dans le desert namibien, j'en ai repris conscience. Il m'a fallu faire une petite pause. La beaute, ca essouffle.

Juste a cote, il y a le parc qu'evoquait Julien. Je voulais le voir depuis la scene de fin de "Mission: impossible 2". C'est fait! J'adore les pelouses avec vue sur les buildings. Celles-ci ont un petit cote Central Park qui va bien. Et que ce plaise a Elise ou pas, New York est la ville la plus geniale du monde.

Pour ceux qui l'ignorent, l'Australie est une contree sportive. 20 millions d'habitants et presqu'autant de joggers, rugbymen, surfeurs, nageurs...Le pays dispose du climat et des infrastructures pour ca. Apres tout, on ne gagne pas deux Coupes du monde de rugby et on n'organise pas par hasard deux editions des Jeux Olympiques (Melbourne 1956 et Sydney 2000 - reconnue comme la plus belle olympiade de l'ere moderne -).


Je vous dis tout ca parce qu'on s'est dit qu'apres avoir appris la boxe thai en Thailande, on ne pouvait pas passer a cote du surf en Australie. Y a qu'a voir la fin de "Point Break". La vague la plus mortelle du monde, c'est ici qu'elle se trouve. Dixit Patrick Swayze qui n'est pas n'importe qui.

Bref, on a pris un ferry jusqu'a un "spot" (comme on dit entre surfeurs) appele Manly pour se payer notre premiere lecon.




Okay, j'avoue avoir bu environ la moitie du Pacifique a force de tomber la bouche ouverte pendant que mon camarade tronait fierement debout sur sa planche. Ca ne m'a pas empeche de trouver ces deux heures (a 25 euros environ pour ceux que ca interesse) totalement renversantes. Et d'avoir une furieuse envie de remettre tres prochainement la planche sur la vague.

Le fait de ne pas avoir herite d'un prof en mode moniteur de ski a beaucoup aide. En effet, le surfeur moyen occupe un bonne place dans le top 10 des nombreux etres humains que je hais. On a eu le droit a un petit bout de femme super sympa. Seance allonge-debout sur une planche en polystyrene -d'un jaune du plus mauvais effet- avant de se tester en conditions reelles.

Au final, l'exercice represente a peine 7 a 8 secondes de plaisir. Ces secondes ou vous parvenez enfin a prendre la vague, vous allonger en restant en equilibre, a pousser sur vos bras tout en propulsant vos jambes pour vous retrouver debout, le sourire aux levres. Largement ce qu'il faut pour oublier les chutes, les tasses et ces epuisantes marches contre l'ocean pour se remettre en position "glisse". Un peu comme du ski sans telesiege.



Je comprends mieux l'extase des surfeurs emerites desormais. Je continue a les detester. Avec un argument supplementaire: la jalousie.

2 commentaires:

Aurélien a dit…

Youhou!! Sydney!! Ca tape!

J'ai été agréablement surpris en voyant le post sur le blog, je ne m'y attendais pas si tôt! Ca a l'air d'être un super endroit, nice pictures et tout.

Pour moi c'est le Laos encore quelques semaines, tubing, kayak, bowling ce soir à LuangPrabang - je suis tes conseils- ca me plait beaucoup!

Amusez-vous bien les cocos, le bonjour à Loic bien entendu aussi!

Julien a dit…

Gaffe au bowling mec ! Enfin gaffe a tes fesses plutot...
Bientot tu comprendras...