"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

lundi 26 janvier 2009

Un homme et des bus

Le bus, ca fait partie du folklore d'un voyage en Amerique du sud.
C'est relativement relou le folklore.



- Lima-Mancora: 18 heures (+1h30 de panne)

La route vers le nord du Perou est soit disant le paradis des brigands, ce qui pose d'evidents de problemes de securite. Alors un type de la compagnie de bus nous filme un par un avec un camescope avant de partir. Juste au cas ou...
J'ai passe tout le trajet a cote du sosie de Marat Safin (desole mesdemoiselles), un russo-canadien un peu bizarre qui a passe les 2 dernieres annees de sa vie a gagner de l'argent en jouant au poker en ligne. Cet amateur de jeu n'a pas pousse le vice jusqu'a participer au bingo organise par le chauffeur. Qui a meme arrete le bus pour ca!
Je me remets de ce long trajet a Mancora, station balneaire relativement horrible, sauvee par une longue plage (et donc un long footing) et de grosses vagues (et donc un sourire beat avec les cheveux dans les yeux).


- Mancora-Cuenca: 8 heures (3+5)

Il me semble bien que le chauffeur du bus en direction de la frontiere a franchi le mur du son. Je suis pas sur a 100% mais j'ai entendu un gros boum. A Huaquillas, ville-frontiere un peu folle, une ravissante et souriante jeune femme me colle dans un taxi et me depose dans un autre car. Juste le temps d'apercevoir un partipant au Dakar qui rentre chez lui.


3 controles de police (mais qu'est-ce que des douaniers peuvent bien rechercher a la frontiere de deux pays sud-americains???) et 5 heures de route plus tard, j'arrive dans la charmante bourgade de Cuenca, 3e ville d'Equateur et supposement la plus belle. Moi, ses rues pavees et son cote paisible me font penser a un bled de province, genre Tours.



- Cuenca-Quito: 9 heures annoncees (+2 heures de retard syndical)

Inaginez que le TGV Paris-Marseille s'arrete aussi souvent que le RER A. Ben, c'est un peu comme ca que les bus equatoriens fonctionnent. Et voila comment on met 11 heures pour faire moins de 500 kilometres. Quand en plus, la gare vous rackette (un systeme de tourniquet payant pour acceder aux bus!),

que le type a cote de vous refuse de mettre son enorme sac en soute, que vous avez derriere vous des Hollandais hurlants, que le chauffeur essaie de vous faire avaler que non, il n'y a pas de sous-titres anglais sur le DVD du film americain qu'il vient de lancer, qu'il pleut a Quito et que 5 minutes de taxi vous coute la moitie de vos 10 heures de car, ben, vous vous dites pour la enieme fois que maintenant, ce sera avion, avion, avion.

Attention, ce village n'est pas Quito comme pourrait le laisser penser le positionnement de cette photo en fin d'article. C'est juste un bled ou on s'est arrete pour manger mais je savais pas comment en parler. Alors, j'ai decide de le mettre discretement en fin d'article et de l'accompagner d'une legende explicative et discrete.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

dis moi t'as plutôt intérêt de revenir avec du bon café vu dans les coins où tu te situes.

en tout cas, je te trouve bien courageux, quand on fait la somme des durée en car, je serais personnellement devenu fou!!!