"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

vendredi 3 avril 2009

Chroniques de là-bas











Au revoir et merci

Jeudi soir, c’était gros événement aux Etats-Unis. NBC diffusait le dernier des 332 épisodes d’Urgences. Une sombre histoire de mot de passe m’a privé du spectacle sur l’écran géant de mon hôte Ulrich (j’ai mangé un double quarter-pounder with cheese et un cône géant pour me consoler). Que cela ne m’empêche pas de rappeler à quel point cette série a compté dans l’histoire de la télévision.

Si comme beaucoup, j’ai un peu décroché ces dernières années (30 millions de téléspectateurs de moyenne lors de la deuxième saison, à peine 10 millions lors de la quinzième ), je ne pourrai jamais oublier la mauvaise humeur de Benton (premier personnage noir complexe et donc humain de la télévision), la tête penchée et le sourire charmeur de Ross, la maladresse de Carter, la démarche de Weaver, la mort de Greene, l’épisode Blizzard, le bras sectionné de Romano…A une époque où la sitcom -soit le théâtre- régnait en maître, seuls NYPD Blue et X-Files sauvaient l’honneur. Et puis, Urgences et son rythme effréné ont débarqué en 1994. Qualité de l’écriture, profondeur des personnages, intensité du jeu d’acteur, dynamisme de la mise en scène (Shining a fait découvrir au monde le pouvoir de la steadycam, Urgences a rendu ce bonheur hebdomadaire), le grand écran s’invitait chez le petit frère.

L’héritage est immense : Celui qui incarne la classe aujourd’hui, j’ai nommé George Clooney, doit tout au rôle du Docteur Ross. Et à chaque fois qu’un petit malin télécharge la nouvelle saison de Lost, s’emballe sur un épisode de 24 ; regrette l’arrêt de Six Feet Under ou jubile devant les affres de Christian Troy, qu’il ait une pensée émue pour le personnel de l’hôpital Cook County. Tout ca, c'est un peu grace a lui.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis désolée, je n'ai pas vu tous ces films, alors j'ai un peu de mal à suivre.
Profite de ces derniers jours américains.N'oublie pas mes courses.

Bisous de ta maman

MAM77

Zombie a dit…

Oui, une pensée pour ER, seule série qui, à ma connaissance, a passé les 10 saisons sans se départir d'une qualité d'ensemble admirable. Aux épisodes que tu cites, je citerai aussi le passage de Kirsten Dunst devant la caméra et de Tarantino derrière ;-). Ou tous ces personnages fabuleux, y compris dans les derniers épisodes, comme ceux de Pratt ou de Barnett. Je n'oublierai pas non plus l'épisode diffusé en direct sur France 2 ou le regard furtif de Thandie Newton dans les rues de Paris. Putain, c'était bon.

Loïc a dit…

C'est vrai, on l'a vue ensemble la belle Thandie. Et tu m'as rappele mon reveil nocturne pour voir l'episode en direct en direct.