Los Angeles-San Francisco-Las Vegas.
Dans l'Ouest Américain, il y a trois grandes villes qu'on ne peut pas rater.
Trois villes avec trois histoires, trois ambiances et donc trois avis :
A quoi pense-t'on quand on pense Los Angeles ?
Personnellement, c'est un mix entre Hollywood et les plages, soit en deux mots : stars et soleil.
Question stars, on n'aura malheureusement croisé que leurs étoiles sur Hollywood Boulevard
et leurs empreintes devant le Chinese Theater, Mecque des avant-premières de cinéma.
alors que c'est pas faute d'être allé faire un tour à Beverly hills et Bel air (pareil, pas de prince...),
Question plages, on n'aura pas eu le temps matériel d'aller à Malibu mais au moins, on aura vu Venice,
Tony Hawk était mon guide à Venice
Santa Monica,
et la fin de la Route 66 (qui, rappelons-le, part de Chicago et traverse tout le pays),
et bien sûr, Long Beach qui était notre camp de base grâce à l'appartement de Barbara.
Los Angeles, bien que deuxième ville plus grande ville des Etats-Unis après New York avec près de 4 millions d'habitants, est relativement jeune.
D'abord village espagnol à la fin du 18è siècle, elle passe sous contrôle américain en 1850 et prendra son essor à partir de cette date, la construction du chemin de fer, la culture des agrumes, la découverte de pétrole et l'installation des industries aéronautiques.
Mais c'est surtout avec le cinéma et son centre névralgique qu'est Hollywood que Los Angeles est célèbre de par le monde depuis les années 30.
Alors petite anecdote : pendant que nous escaladions la colline, Loïc et moi, dans le but de voir les signes de plus près (chose qui, il faut bien le reconnaitre est relativement interdite, mais c'est pas de notre faute, m'sieur l'agent, on n'avait pas vu la barrière quand on l'a enjambé)
Vous voilà donc prévenu, allez-y la nuit et rampez.
Au delà de tout ça, j'ai beaucoup aimé Los Angeles et sa région. Des quartiers sympas, des endroits mythiques, un climat agréable, une ambiance plus "cool-skater-vacances" avec certes des embouteillages monstrueux aux heures de pointe mais qui s'oublient vite dans des quartiers résidentiels calmes et clairs.
(Photo prise depuis l'île d'Alcatraz)
C'est drôle comme les choses sont faites. Tout le monde vous dit que San Francisco est l'une des meilleures villes du monde. Forcément vous vous mettez rapidement à le croire et à vous réjouir de votre visite prochaine. Mais il s'en faut de peu pour que vous soyez déçu. Oh trois fois rien, du froid et du vent qui vous deviennent rapidement désagréables, une nuit d'hotel hors de prix qui vous plombe votre budget de la semaine, une amende au petit matin qui achève de vous le crever, une impossibilite de se garer à faible coût en ville, un centre-ville qui devient la Cour des Miracles à la nuit tombée, un peu de pluie, du monde lors des visites, de la fatigue à passer son temps à monter et descendre les rues en pente font ainsi que vous ne garderez pas un souvenir idéal de votre séjour dans cette ville tant acclamée.
Mais attention, ne nous méprenons pas, San Francisco reste un ville pleine de charme qui ne peut qu'objectivement plaire à tous. Juste que selon les conditions, les avis peuvent facilement s'obscurcir (c'est comme aller sur Koh Phi Phi pendant la saison des pluies, c'est nettement moins paradisiaque)
Pour le froid, le vent et la pluie, il faut juste avoir en tête que la Californie s'étendant sur une large bande Nord-Sud, il est normal que le climat au nord soit moins chaleureux qu'au sud. Or Californie rime pour la plupart d'entre nous avec plage et soleil. Vu les distances, c'est comme si vous débarquiez à Caen, vous croyant en vacances a Biarritz. Forcément, c'est pas la même chose...
Pour la Cour des Miracles à la nuit tombée, l'explication m'a été fournie par mon camarade co-auteur. Dans quasiment toutes les grandes villes US, le centre-ville (ou Downtown) est le quartier business de la ville. Le jour, très afféré mais délaissé dès le soir quand les gens rentrent chez eux. Du coup ces quartiers vides sont alors laissés libres pour tous les clochards, drogués, gangs et autres fines fleurs de l'évolution humaine. En plus de San Francisco, vous avez alors le droit à la visite de Gotham City mais sans Batman. Du coup quand votre hôtel se trouve en plein milieu les sorties nocturnes deviennent rapidement un problème et vous avez tôt fait de faire le tour en attendant que le jour se lève.
Et à vrai dire, vous le voyez se lever le jour. Parce qu'il vous faut aller mettre de l'argent dans le parcmètre qui cesse d'être gratuit a 7h. Et c'est là que la tronche enfarinée par une courte nuit vous découvrez avec joie un joli papier blanc posé sur votre pare-brise à 6h30 parce que la rue dans laquelle vous vous êtes garée le soir est interdite entre 6h et 7h le mardi. Chose que vous n'aviez évidement pas noté la veille.
A San Francisco, il reste néanmoins pas mal de choses à faire et à voir.
Il y a évidemment ses rues en pentes (la ville est située sur des collines), ses maisons caractéristiques, son tramway,
et bien sur son célèbre pont du Golden Gate, baie par laquelle arrivait les mineurs de la ruée vers l'or au milieu du 19è siècle et qui lui donne son nom.
Alors bon, c'est un pont, il est rouge, ok, grand mais pas de quoi non plus sauter au plafond, au design...dirons-nous classique de pont, au point que je me suis demandé ce qui le rendait si célèbre de par le monde. Encore une fois Wikipedia vient à mon secours et nous apprenons donc qu'il fut construit à la fin des années 30 et resta jusqu'en 1964 le plus long pont suspendu du monde. D'accord.
Bon allez, on prend une photo et on se casse.
La population asiatique est très importante à SF puisque ce fut ici que les Chinois émigrèrent massivement pendant les guerres de l'Opium. Elle est aussi un symbole de la tolérance envers l'homosexualité et toujours pour votre culture, là où Levi Strauss créa son premier Jean.
Nombreux quartiers gays, hippies, artistes branchées, etc... San Francisco c'est donc la ville bobo des US.
L'autre chose immanquable ici est la visite du pénitencier d'Alcatraz situé dans la baie.
Le Fort Boyard local qui eut Al Capone à la place du Père Fourras comme pensionnaire de marque.
Je ne vais pas vous raconter l'histoire, Loic l'ayant déjà très bien fait dans cet article.
Je dirais seulement que la visite est très bien faite grâce à un support audio qui vous accompagne tout au long de la visite mais reste assez désagréable à cause du monde omniprésent qui gâche tout le plasir de se balader dans entre ces murs.
Je retiendrai spécialement 4 règles du pénitencier énoncées à l'arrivée des prisonniers :
- Règle #5 : Vous avez droit au repas, vêtements, logement et soins médicaux. Tout le reste n'est que privilège.
- Règle #20 : Comme règle générale, vous travaillerez 8h par jour, 5 jours par semaine, avec les samedi et dimanche dévolus à vos loisirs. (il est donc à noter que les règles du travail en Thaïlande sont donc pires qu'à Alcatraz puisqu'on bosse ici 6 jours par semaine... Je vais montrer ça à mon chef, tiens...)
- Règle #21 : Vous êtes tenus de travailler ce qu'on vous dit de faire.
- Règle #30 : Tout bavardage bruyant, cris, sifflements, chants et autres bruits non nécessaires ne sont pas permis.
A environ une demie-heure de route au sud de San Francisco, se trouve la Silicon Valley.
L'occasion était donc trop belle pour passer a coté de cet endroit tout aussi mythique. Je voulais absolument voir le siège de Facebook situé a Palo Alto mais après être arrivé sur place et demandé aux gens où se trouvait la bâtiment, les réponses allèrent de "Ah oui, c'est pas loin mais je ne sais pas où exactement", jusqu'à "Ah bon c'est ici ?" en passant par "Face quoi ??".
Échec donc. Heureusement Google était aussi dans le coin et cette fois beaucoup mieux indiqué.
Une vraie ville avec ses rues, ses nombreux bâtiments (fun et bigarrés) et ses employés cool en short et tongs. Vraiment impressionnant.
Si je ne pourrai jamais y bosser, au moins j'aurais fait un tour sur un vélo Google.
(Photo du Strip prise depuis l'Hôtel Excalibur)
Alors là, attention.
Ne pas passer par Las Vegas comme j'avais pu l'imaginer lors de mon planning initial par manque de temps aurait été la plus grosse erreur de ce séjour. Un peu comme manquer l'Ayers Rock quand on est en Australie.
Située en plein milieu du désert du Nevada (seul état "permissif" légalisant le jeu et la prostitution), juste après le désert de Mojave au fond à droite, Las Vegas est LA cité mondiale de "l'Entertainment". Je dis entertainment et non pas seulement jeu parce que Las Vegas, ce n'est pas que des Casinos mais aussi des shows de magie, des spectacles, des one man show, des concerts (et de la prostitution - non directement constatée mais vu le nombre de mexicains qui distribuent des flyers de "hot babes livrées en 20mn à son hôtel", ma perspicacité a fait son travail).
Las Vegas, c'est une ville relativement grande constituée à vue de nez à 70% de résidence, 30% d'hôtel et d'une rue spéciale "the Strip" où tout se passe et concentre 95% de la population de passage.
Et c'est là que les choses sérieuses commencent.
La première heure passée a déambuler dans cette rue fut passée le nez en l'air, les yeux grands écartés à dire toutes les 30 secondes "Putaiiiiiin", "waaaaaa", "truc de fouuuuuuuu", "la vaaaaaache" et autres "sans déconneeeer".
Parce que Vegas, c'est comme Venise ou New York. Ca fait parti de ces villes à voir avant de mourir.
(oui, oui, il y a bien une réplique de la Statue de la Liberté au premier plan et un grand 8 dans l'hôtel)
(oui, oui, là aussi, c'est bien une réplique de 100m de la Tour Eiffel, de l'Arc de Triomphe et du Palais de Chaillot)
Les hôtels sont impressionnants et les "ambiances" propres à chaque site sonttout simplement hallucinantes. On voyage en Egypte avec le Luxor, sur la cote Est des 50's avec New York New York, en passant par Paris, Monte Carlo ou encore Venise avec The Venetian. Tout est reconstitué. Il y a même un volcan qui entre éruption toutes les demies-heures.
Les hôtels aux noms si prestigieux pour tous les joueurs du monde tels que le Bellagio, le Mirage ou le MGM sont là et abritent les plus célèbres casinos du monde.
Vegas, c'est donc s'en prendre plein les yeux à l'exterieur et oublier le temps qui passe pendant qu'on joue a l'intérieur (expérience de trou temporel vécue...)
(Le Bellagio au premier plan et le César Palace au second)
La nuit, la ville se pare de ses plus beaux éclairages pour en rajouter une couche à l'enfant émerveillé que je fus pour un jour.
Dans l'Ouest Américain, il y a trois grandes villes qu'on ne peut pas rater.
Trois villes avec trois histoires, trois ambiances et donc trois avis :
- Los Angeles
(photo prise depuis l'Observatoire Griffith)
A quoi pense-t'on quand on pense Los Angeles ?
Personnellement, c'est un mix entre Hollywood et les plages, soit en deux mots : stars et soleil.
Question stars, on n'aura malheureusement croisé que leurs étoiles sur Hollywood Boulevard
et leurs empreintes devant le Chinese Theater, Mecque des avant-premières de cinéma.
alors que c'est pas faute d'être allé faire un tour à Beverly hills et Bel air (pareil, pas de prince...),
Question plages, on n'aura pas eu le temps matériel d'aller à Malibu mais au moins, on aura vu Venice,
Tony Hawk était mon guide à Venice
Santa Monica,
et la fin de la Route 66 (qui, rappelons-le, part de Chicago et traverse tout le pays),
et bien sûr, Long Beach qui était notre camp de base grâce à l'appartement de Barbara.
Los Angeles, bien que deuxième ville plus grande ville des Etats-Unis après New York avec près de 4 millions d'habitants, est relativement jeune.
D'abord village espagnol à la fin du 18è siècle, elle passe sous contrôle américain en 1850 et prendra son essor à partir de cette date, la construction du chemin de fer, la culture des agrumes, la découverte de pétrole et l'installation des industries aéronautiques.
Mais c'est surtout avec le cinéma et son centre névralgique qu'est Hollywood que Los Angeles est célèbre de par le monde depuis les années 30.
Alors petite anecdote : pendant que nous escaladions la colline, Loïc et moi, dans le but de voir les signes de plus près (chose qui, il faut bien le reconnaitre est relativement interdite, mais c'est pas de notre faute, m'sieur l'agent, on n'avait pas vu la barrière quand on l'a enjambé)
un hélico de la police a surgi de derrière la colline et nous a intimé l'ordre au haut-parleur de faire demi-tour. Je pense que toute la vallée a pu entendre le désormais célèbre "Hey vous, le type au t-shirt blanc et le type au t-shirt noir, vous êtes dans une zone interdite, faites demi-tour TOUT DE SUITE !"
Vous voilà donc prévenu, allez-y la nuit et rampez.
Au delà de tout ça, j'ai beaucoup aimé Los Angeles et sa région. Des quartiers sympas, des endroits mythiques, un climat agréable, une ambiance plus "cool-skater-vacances" avec certes des embouteillages monstrueux aux heures de pointe mais qui s'oublient vite dans des quartiers résidentiels calmes et clairs.
- San Francisco
(Photo prise depuis l'île d'Alcatraz)
C'est drôle comme les choses sont faites. Tout le monde vous dit que San Francisco est l'une des meilleures villes du monde. Forcément vous vous mettez rapidement à le croire et à vous réjouir de votre visite prochaine. Mais il s'en faut de peu pour que vous soyez déçu. Oh trois fois rien, du froid et du vent qui vous deviennent rapidement désagréables, une nuit d'hotel hors de prix qui vous plombe votre budget de la semaine, une amende au petit matin qui achève de vous le crever, une impossibilite de se garer à faible coût en ville, un centre-ville qui devient la Cour des Miracles à la nuit tombée, un peu de pluie, du monde lors des visites, de la fatigue à passer son temps à monter et descendre les rues en pente font ainsi que vous ne garderez pas un souvenir idéal de votre séjour dans cette ville tant acclamée.
Mais attention, ne nous méprenons pas, San Francisco reste un ville pleine de charme qui ne peut qu'objectivement plaire à tous. Juste que selon les conditions, les avis peuvent facilement s'obscurcir (c'est comme aller sur Koh Phi Phi pendant la saison des pluies, c'est nettement moins paradisiaque)
Pour le froid, le vent et la pluie, il faut juste avoir en tête que la Californie s'étendant sur une large bande Nord-Sud, il est normal que le climat au nord soit moins chaleureux qu'au sud. Or Californie rime pour la plupart d'entre nous avec plage et soleil. Vu les distances, c'est comme si vous débarquiez à Caen, vous croyant en vacances a Biarritz. Forcément, c'est pas la même chose...
Pour la Cour des Miracles à la nuit tombée, l'explication m'a été fournie par mon camarade co-auteur. Dans quasiment toutes les grandes villes US, le centre-ville (ou Downtown) est le quartier business de la ville. Le jour, très afféré mais délaissé dès le soir quand les gens rentrent chez eux. Du coup ces quartiers vides sont alors laissés libres pour tous les clochards, drogués, gangs et autres fines fleurs de l'évolution humaine. En plus de San Francisco, vous avez alors le droit à la visite de Gotham City mais sans Batman. Du coup quand votre hôtel se trouve en plein milieu les sorties nocturnes deviennent rapidement un problème et vous avez tôt fait de faire le tour en attendant que le jour se lève.
Et à vrai dire, vous le voyez se lever le jour. Parce qu'il vous faut aller mettre de l'argent dans le parcmètre qui cesse d'être gratuit a 7h. Et c'est là que la tronche enfarinée par une courte nuit vous découvrez avec joie un joli papier blanc posé sur votre pare-brise à 6h30 parce que la rue dans laquelle vous vous êtes garée le soir est interdite entre 6h et 7h le mardi. Chose que vous n'aviez évidement pas noté la veille.
A San Francisco, il reste néanmoins pas mal de choses à faire et à voir.
Il y a évidemment ses rues en pentes (la ville est située sur des collines), ses maisons caractéristiques, son tramway,
et bien sur son célèbre pont du Golden Gate, baie par laquelle arrivait les mineurs de la ruée vers l'or au milieu du 19è siècle et qui lui donne son nom.
Alors bon, c'est un pont, il est rouge, ok, grand mais pas de quoi non plus sauter au plafond, au design...dirons-nous classique de pont, au point que je me suis demandé ce qui le rendait si célèbre de par le monde. Encore une fois Wikipedia vient à mon secours et nous apprenons donc qu'il fut construit à la fin des années 30 et resta jusqu'en 1964 le plus long pont suspendu du monde. D'accord.
Bon allez, on prend une photo et on se casse.
La population asiatique est très importante à SF puisque ce fut ici que les Chinois émigrèrent massivement pendant les guerres de l'Opium. Elle est aussi un symbole de la tolérance envers l'homosexualité et toujours pour votre culture, là où Levi Strauss créa son premier Jean.
Nombreux quartiers gays, hippies, artistes branchées, etc... San Francisco c'est donc la ville bobo des US.
L'autre chose immanquable ici est la visite du pénitencier d'Alcatraz situé dans la baie.
Le Fort Boyard local qui eut Al Capone à la place du Père Fourras comme pensionnaire de marque.
Je ne vais pas vous raconter l'histoire, Loic l'ayant déjà très bien fait dans cet article.
Je dirais seulement que la visite est très bien faite grâce à un support audio qui vous accompagne tout au long de la visite mais reste assez désagréable à cause du monde omniprésent qui gâche tout le plasir de se balader dans entre ces murs.
Je retiendrai spécialement 4 règles du pénitencier énoncées à l'arrivée des prisonniers :
- Règle #5 : Vous avez droit au repas, vêtements, logement et soins médicaux. Tout le reste n'est que privilège.
- Règle #20 : Comme règle générale, vous travaillerez 8h par jour, 5 jours par semaine, avec les samedi et dimanche dévolus à vos loisirs. (il est donc à noter que les règles du travail en Thaïlande sont donc pires qu'à Alcatraz puisqu'on bosse ici 6 jours par semaine... Je vais montrer ça à mon chef, tiens...)
- Règle #21 : Vous êtes tenus de travailler ce qu'on vous dit de faire.
- Règle #30 : Tout bavardage bruyant, cris, sifflements, chants et autres bruits non nécessaires ne sont pas permis.
A environ une demie-heure de route au sud de San Francisco, se trouve la Silicon Valley.
L'occasion était donc trop belle pour passer a coté de cet endroit tout aussi mythique. Je voulais absolument voir le siège de Facebook situé a Palo Alto mais après être arrivé sur place et demandé aux gens où se trouvait la bâtiment, les réponses allèrent de "Ah oui, c'est pas loin mais je ne sais pas où exactement", jusqu'à "Ah bon c'est ici ?" en passant par "Face quoi ??".
Échec donc. Heureusement Google était aussi dans le coin et cette fois beaucoup mieux indiqué.
Une vraie ville avec ses rues, ses nombreux bâtiments (fun et bigarrés) et ses employés cool en short et tongs. Vraiment impressionnant.
Si je ne pourrai jamais y bosser, au moins j'aurais fait un tour sur un vélo Google.
- Las Vegas
(Photo du Strip prise depuis l'Hôtel Excalibur)
Alors là, attention.
Ne pas passer par Las Vegas comme j'avais pu l'imaginer lors de mon planning initial par manque de temps aurait été la plus grosse erreur de ce séjour. Un peu comme manquer l'Ayers Rock quand on est en Australie.
Située en plein milieu du désert du Nevada (seul état "permissif" légalisant le jeu et la prostitution), juste après le désert de Mojave au fond à droite, Las Vegas est LA cité mondiale de "l'Entertainment". Je dis entertainment et non pas seulement jeu parce que Las Vegas, ce n'est pas que des Casinos mais aussi des shows de magie, des spectacles, des one man show, des concerts (et de la prostitution - non directement constatée mais vu le nombre de mexicains qui distribuent des flyers de "hot babes livrées en 20mn à son hôtel", ma perspicacité a fait son travail).
Las Vegas, c'est une ville relativement grande constituée à vue de nez à 70% de résidence, 30% d'hôtel et d'une rue spéciale "the Strip" où tout se passe et concentre 95% de la population de passage.
Et c'est là que les choses sérieuses commencent.
La première heure passée a déambuler dans cette rue fut passée le nez en l'air, les yeux grands écartés à dire toutes les 30 secondes "Putaiiiiiin", "waaaaaa", "truc de fouuuuuuuu", "la vaaaaaache" et autres "sans déconneeeer".
Parce que Vegas, c'est comme Venise ou New York. Ca fait parti de ces villes à voir avant de mourir.
(oui, oui, il y a bien une réplique de la Statue de la Liberté au premier plan et un grand 8 dans l'hôtel)
(oui, oui, là aussi, c'est bien une réplique de 100m de la Tour Eiffel, de l'Arc de Triomphe et du Palais de Chaillot)
Les hôtels sont impressionnants et les "ambiances" propres à chaque site sonttout simplement hallucinantes. On voyage en Egypte avec le Luxor, sur la cote Est des 50's avec New York New York, en passant par Paris, Monte Carlo ou encore Venise avec The Venetian. Tout est reconstitué. Il y a même un volcan qui entre éruption toutes les demies-heures.
Les hôtels aux noms si prestigieux pour tous les joueurs du monde tels que le Bellagio, le Mirage ou le MGM sont là et abritent les plus célèbres casinos du monde.
Vegas, c'est donc s'en prendre plein les yeux à l'exterieur et oublier le temps qui passe pendant qu'on joue a l'intérieur (expérience de trou temporel vécue...)
(Le Bellagio au premier plan et le César Palace au second)
La nuit, la ville se pare de ses plus beaux éclairages pour en rajouter une couche à l'enfant émerveillé que je fus pour un jour.
1 commentaire:
Oh ! Put...ça donne envie ! Dommage que les vacances d'été soient réservées ! Tu crois qu'on peut le faire sur un week-end ? avec un RTT au bout ?
Bisous les jeunes !
Mam21
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