"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

samedi 23 juillet 2011

Mes que una ciudad


Le Barça est à Barcelone ce que Barcelone est à l'Espagne: une vitrine. La modernité, l'espace, le soleil, les plages, la joie de vivre, la fierté catalane et pas d'Indignés sur ses grandes places. Avec Terence, Alex et Em, mes premiers potes de tour du monde, on a passé le week-end là-bas. Le super clean aéroport (on boufferait par terre) et la délicieuse colline de Montjuic, site des Jeux Olympiques de 1992, respirent la thune. Comme si la Catalogne ne connaissait pas la crise. A l'image d'un club de Barcelone surendetté qui gagne tout ce qui bouge. Structure multisport, il a écrasé la concurrence la saison passée. Champion d'Espagne et d'Europe en football ET en handball, champion d'Espagne en basket.







Antoni Gaudi a laissé son empreinte sur la ville de la même manière que Leo Messi conduit les troupes du FC Barcelone. Un style frais tout en mouvement. Le Parc Güell ressemble à un décor de conte de fée. Le toit du centre culturel de la Pedrera abrite des soldats à la Star Wars qu'on
retrouve sur l'incroyable Sagrada Familia, une église à double face gaudienne et classique. D'accord, l'architecte est mort avant d'avoir terminé son oeuvre mais depuis le temps, la mairie aurait pu ranger son bordel.








Le Barça, longtemps sans sponsor maillot, s'est finalement vendu au Qatar. Quelque chose de délirant comme 150 millions sur 5 ans. En se baladant dans les deux étages de la boutique officielle près du stade du Camp Nou, on comprend le fossé qui sépare l'OM, recordman français du marketing, du club catalan. Et ce que la cité phocéenne aurait pu être. Comme Marseille, Barcelone est la grande ville de bord de mer alternative à la capitale. Mais l'OM n'a pas de Messi. Et Marseille n'a jamais eu de Gaudi. Juste un Gaudin.





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