"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

dimanche 24 juillet 2011

Une journée particulière

Avion annulé, 6 heures d'attente à l'aéroport de Barcelone, du sommeil dans les airs, une arrivée de nuit, un coup de Leonardo Express et, enfin, Barbara en Italie.


Le lendemain, l'objectif chauffe, l'index brûle et le torticolis guette. Bienvenue à Rome, candidate au titre de plus belle ville du monde. Talent marketing ou siège permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, les Français ont bien embobiné la planète avec Paris. Ici, c'est somptueux à droite, magnifique à gauche, sublime en haut et pas mal aussi en bas. Quasiment pas d'architecture fasciste à la con, pas d'immeuble made in 1970 à l'horizon. De l'Antiquité à la Renaissance, tout a au moins 3 siècles.



Le Colysée est né avant JC et se porte bien. A côté, le Palatin et le Forum Romanico. Au prix du m², tout ce foncier inexploité en plein centre-ville, c'est quand même dommage. La pas dégueulasse piazza Venezzia, où vivait Benito Mussolini, se trouve juste derrière. Le Tibre -enfin quelque chose que Paris peut regarder avec dédain- sépare cette partie de Rome du coin tranquille (au moins le jour) de Trastevere.






Les 35 degrés d'un jour de juillet gâchent un peu le spectacle mais un coup de clim' dans une pizzeria (3 euros la Margharita! Mamma mia!!) et ça repart. Retraversée du fleuve jusqu'à la piazza Navone. La rétine s'agite encore. L'hallucinant Dome du Panthéon, un truc de dingue à l'époque de sa construction il y a 2000 ans, n'est qu'à quelques centaines de mètres. Arrêt dans l'une des innombrables gelateria d'Italie pour une glace italienne -rien à voir avec nos glaces à l'italienne- et puis la via del Corso, axe principal étonnament étroit.



La Fontaine de Trévi demande un petit détour. Une forte majorité des touristes qui polluent la photo n'a pas vu La Dolce Vita mais une scène où une blondasse suédoise se mouille les pieds en robe de soirée suffit parfois à attirer les foules. La magie du cinéma quoi.


Retour sur la via del Corso. Tout au bout la très très jolie place du Peuple qui ne sonne pas trop Italie d'en bas compte-tenu de la richesse tout autour. Pause sur les marches des 4 fontaines puis ascension du parc de la Villa Borghese. Le panorama fait tomber par terre. Une fois remis, la promenade ramène à la piazza Spagna, parait-il quartier le plus cher de la ville. Là, une question se pose: comment expliquer que les Indo-Pakistanais contrôlent tout le marché des souvenirs de touristes?



L'une des 2 lignes de métro passe par ici. Wagon chargé. Il conduit jusqu'à la moche Termini qui comme toutes les gares d'Europe est cernée par des hôtels et des kebabs.

2 commentaires:

Babs a dit…

Quelle journée..!!!

Julien a dit…

Très bon article !
Putain, ça me donne envie d'y retourner.
Quelle sacrée ville...