Mystère et boule de gomme
Je n'ai pas d'explication incontestable. Mon argument numéro un, c'est la culture de l'oral. Hier, je regardais l'émission "Inside the NBA" sur TNT, une chaîne du câble. Et une fois de plus, j'ai été bluffé par la pertinence de l'analyse des consultants, qui comme en France sont d'anciens sportifs.
Sauf que, globalement, nos sportifs ne s'expriment pas correctement. Je reconnais que notre langue n'a rien d'évident et que la France reste un pays littéraire, largement porté sur l'écrit. Mais il est frappant de constater l'aisance des consultants US devant une caméra comparé à des Richard Virenque, des Philippe Candeloro, des Franck Ribéry et même aux autres athlètes mieux équipés que les 3 cités. Sans parler de leurs qualités d'acteur dans les publicités alors que même un athlète structuré comme Niko Karabatic passe pour un demeuré.
Certes, la plupart des basketteurs professionnels américains sont passés par au moins une année à la fac alors que nos footballeurs n'ont pas leur bac mais ça ne suffit pas à tout comprendre. Car ce qui se passe avec ces consultants s'étend à la société tout entière, portée par la fluidité de la langue anglaise.
Les Américains bafouillent peu et font le plus souvent des phrases construites, idéal que Nadine Morano n'est jamais parvenue à atteindre comme ministre de la République. Les journalistes aussi multiplient les sans-faute durant leurs directs en extérieur et presqu'à chaque fois sans note. Moquée par l'arrogance française, l'Amérique a aussi des choses à nous apprendre.
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