Suite et fin de notre périple en Birmanie avec l'ancienne capitale Rangoon, rebaptisée Yangon par la junte en 1989, plus grande ville du pays avec 5 millions d'habitants.
Je dis ancienne capitale car cette même junte, par tradition des anciens rois birmans qui déplaçaient la capitale de leur royaume à chaque nouvelle lignée ou plus prosaïquement ici par peur des soulèvements d'une population toujours plus revendicatrice, déplaça la capitale en 2007 à l'intérieur des terres dans une ville nouvelle nommée Naypidaw.
Rangoon est la ville la plus dotée de bâtiments coloniaux de toute l'Asie du Sud-Est.
Il faut dire que la présence anglaise depuis 1852 n'y est pas pour rien, Rangoon étant la capitale du Raj britannique de la région.
Mais avant de rentrer dans le détail de la ville, je vous propose de noter avant diverses choses remarquables au sujet du pays.
Car s'il est vrai que si la religion ici y est identique, la culture, l'architecture ou la langue n'en sont pas moins totalement différentes de ses voisines du Sud-Est.
Première chose à noter lorsque vous arrivez en Birmanie, c'est le décalage horaire. Il n'est ni de 5h, ni de 6h mais de 5h30. C'est à mon avis plus pour ne pas faire comme tout le monde que par réel souci d'être en phase avec la course du Soleil.
Une fois votre montre mise à l'heure, vous aurez votre deuxième surprise en prenant le taxi. Car si le volant se trouve à droite à l'instar des anglo-saxons, les voitures roulent ici aussi à droite. Et ce, au mépris total des règles de sécurité, obligeant ainsi le chauffeur à se contorsionner pour doubler.
Le gouvernement avait décidé d'établir la circulation à droite après l'indépendance pour se démarquer des anglais mais avait totalement négligé que le parc automobile ne suivrait pas.
C'est surprenant mais, à l'instar de beaucoup de choses dans la région, ça marche.
Troisième surprise, à Rangoon cette fois.
Alors que le deux roues est un outil indispensable à la vie dans cette partie du monde où, plus par manque d'argent pour se payer une voiture que par challenge acrobatique les familles se déplacent bien souvent sur un seul engin (je mets cet exemple pris à Mandalay de 5 personnes sur un scooter, ce qui ne vaut pas le record du Cambodge que nous avions vu à 6),
vous ne croiserez aucun scooter à Rangoon.
On avance qu'un général aurait un jour été importuné par une moto s'emplafonnant dans sa voiture et aurait du coup fait interdire tout engin dans la ville. On évoque aussi que ce serait plutôt pour prévenir tout risque d'attentat, la fuite étant favorisée en deux roues.
Quand on a l'habitude de l'incessant bordel du cirque des motos en ville asiatique, cela fait bizarre et manquerait presque de ne pas en voir ici.
Compromis entre la nervosité de sa demi-soeur Bangkok et le calme de la cousine Vientiane, Rangoon vaut malgré tout le détour.
Par l'ambiance de ses rues où vous prenez votre café matinal sur un bout de trottoir
servi par un fier représentant des SS,
où vous pourrez y faire votre marché dans des conditions à faire bondir votre mère,
ou tout simplement croiser au quotidien les Birmans et leur dress code si caractéristique.
Mais c'est surtout pour la Paya Shwedagon, plus grande pagode bouddhiste du monde que le passage à Rangoon s'impose.
Haute de 98m, elle domine la ville comme la Tour Eiffel en d'autres lieux.
Elle fut construite pour abriter 8 cheveux du premier Bouddha, Gautama. Ils rigolent pas question sacré les Birmans.
Le site de Shwedagon est constitué de la pagode en elle-même, mais aussi d'une multitude de petits pagodons autour, de pyatthats et autres tazaungs disposés autour de la place centrale propice aux balades et aux processions.
C'est véritable un lieu de paisibilité et de méditation pour qui prend le temps de se poser et regarder autour de lui la multitude de détails qui accompagnent ces édifices.
Je dis ancienne capitale car cette même junte, par tradition des anciens rois birmans qui déplaçaient la capitale de leur royaume à chaque nouvelle lignée ou plus prosaïquement ici par peur des soulèvements d'une population toujours plus revendicatrice, déplaça la capitale en 2007 à l'intérieur des terres dans une ville nouvelle nommée Naypidaw.
Rangoon est la ville la plus dotée de bâtiments coloniaux de toute l'Asie du Sud-Est.
Il faut dire que la présence anglaise depuis 1852 n'y est pas pour rien, Rangoon étant la capitale du Raj britannique de la région.
Mais avant de rentrer dans le détail de la ville, je vous propose de noter avant diverses choses remarquables au sujet du pays.
Car s'il est vrai que si la religion ici y est identique, la culture, l'architecture ou la langue n'en sont pas moins totalement différentes de ses voisines du Sud-Est.
Première chose à noter lorsque vous arrivez en Birmanie, c'est le décalage horaire. Il n'est ni de 5h, ni de 6h mais de 5h30. C'est à mon avis plus pour ne pas faire comme tout le monde que par réel souci d'être en phase avec la course du Soleil.
Une fois votre montre mise à l'heure, vous aurez votre deuxième surprise en prenant le taxi. Car si le volant se trouve à droite à l'instar des anglo-saxons, les voitures roulent ici aussi à droite. Et ce, au mépris total des règles de sécurité, obligeant ainsi le chauffeur à se contorsionner pour doubler.
Le gouvernement avait décidé d'établir la circulation à droite après l'indépendance pour se démarquer des anglais mais avait totalement négligé que le parc automobile ne suivrait pas.
C'est surprenant mais, à l'instar de beaucoup de choses dans la région, ça marche.
Troisième surprise, à Rangoon cette fois.
Alors que le deux roues est un outil indispensable à la vie dans cette partie du monde où, plus par manque d'argent pour se payer une voiture que par challenge acrobatique les familles se déplacent bien souvent sur un seul engin (je mets cet exemple pris à Mandalay de 5 personnes sur un scooter, ce qui ne vaut pas le record du Cambodge que nous avions vu à 6),
vous ne croiserez aucun scooter à Rangoon.
On avance qu'un général aurait un jour été importuné par une moto s'emplafonnant dans sa voiture et aurait du coup fait interdire tout engin dans la ville. On évoque aussi que ce serait plutôt pour prévenir tout risque d'attentat, la fuite étant favorisée en deux roues.
Quand on a l'habitude de l'incessant bordel du cirque des motos en ville asiatique, cela fait bizarre et manquerait presque de ne pas en voir ici.
Compromis entre la nervosité de sa demi-soeur Bangkok et le calme de la cousine Vientiane, Rangoon vaut malgré tout le détour.
Par l'ambiance de ses rues où vous prenez votre café matinal sur un bout de trottoir
servi par un fier représentant des SS,
où vous pourrez y faire votre marché dans des conditions à faire bondir votre mère,
ou tout simplement croiser au quotidien les Birmans et leur dress code si caractéristique.
Mais c'est surtout pour la Paya Shwedagon, plus grande pagode bouddhiste du monde que le passage à Rangoon s'impose.
Haute de 98m, elle domine la ville comme la Tour Eiffel en d'autres lieux.
Elle fut construite pour abriter 8 cheveux du premier Bouddha, Gautama. Ils rigolent pas question sacré les Birmans.
Le site de Shwedagon est constitué de la pagode en elle-même, mais aussi d'une multitude de petits pagodons autour, de pyatthats et autres tazaungs disposés autour de la place centrale propice aux balades et aux processions.
C'est véritable un lieu de paisibilité et de méditation pour qui prend le temps de se poser et regarder autour de lui la multitude de détails qui accompagnent ces édifices.
Enfin, on pourrait terminer la visite de Rangoon par d'autres sites, allant de la tombe du dernier empereur Moghol (pour info les Moghols étaient une dynastie indienne à qui l'on doit notamment le Taj Mahal),
en passant par le monunental bouddha couché haut de 37m,
et son colossal voisin assis
Enfin sur le chemin menant à l'aéroport, et même si vous le leur demandez pas, les chauffeurs de taxi feront un crochet pour vous montrer la maison du Général Aung San, héros de la guerre et père de celle qui par amour pour son peuple refusa de rejoindre son mari en Angleterre et restera enfermée pendant 20 ans dans une autre maison de la périphérie rangoonienne, Ang San Suu Kyi, la Dame de Rangoon.
2 commentaires:
Très joli article. On s'y croirait presque.
Je note qu'après l'avoir longtemps moquée, tu t'es mis à la photo décadrée!
Cimer mec.
J'espère également maitriser l'art de la photo flou prochainement !
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