Comme l'écrivait Rudyard Kipling dans son poème On the road to Mandalay, "Voici la Birmanie qui ne ressemble à aucune contrée connue".
Il ne se doutait pas que ce serait encore le cas un siècle plus tard, et ce en raison d'une succession de dictatures militaires et de juntes au pouvoir depuis 50 ans qui auront privé le pays d'une mondialisation incontournable.
L'avantage, c'est que le pays a pu conserver une certaine forme de pureté et de naturel, non encore pollué par les hordes de touristes dévastateurs.
On ne rencontre d'ailleurs pas de touristes en Birmanie. Seulement des voyageurs.
Mais pour encore combien de temps ?
Depuis un an et la mort du général en chef, la nouvelle junte au pouvoir donne des signes d'ouverture de plus en plus grands et accueille à bras ouvert les étrangers et leurs dollars. Je me plais à le dire à qui veut l'entendre mais vu les richesses que ce pays a à partager, je fais le pari que d'ici 5 ans, la Birmanie deviendra la nouvelle Thaïlande. Surement en un peu plus bobo et un peu moins rasta mais ce sera le pays de la région à la mode où il fera bon aller passer ses vacances.
Et je m'en vais vous en convaincre de ce pas à travers les 3 prochains articles.
Première étape de notre voyage : Mandalay, dont la ligne depuis Bangkok par Air Asia venait d'être ouverte 2 mois plus tôt.
Mandalay, 2e plus grande ville de Birmanie - ou plutôt devrais-je dire Myanmar qui se veut nom officiel du pays depuis 1989 - est forte d'un million d'habitants.
La chose qui frappe d'emblée quand vous regardez un plan de la ville, c'est l'occupation sur tout son quart nord-est par le palais impérial, véritable Cité Interdite locale, carré long de 3km de côté et entouré de douves de 75 m.
Et comme il n'y a qu'une entrée ouverte pour y accéder et que vous avez la malchance d'arriver par l'entrée opposée, croyez moi les 6 km sont trèèèèès longs et vous mesurez bien toute la grandeur du site.
La vue depuis la tour d'observation,
permet d'en apprécier une toute petite partie
au monastère en teck Shwenandaw Kyaung,
dont les bas-reliefs en bois valent franchement le détour,
Il y a aussi la pagode Kuthadaw, célèbre pour y abriter le plus grand livre du monde (la classe), écrit sur 729 stèles en pierre et abrité sous ces structures.
Anecdote dans ce même lieu : au moment de s'en aller, un moine nous aborde pour nous demander de le prendre en photo avec sa mère. Comme on est des types plutot sympas, on accepte de rendre service au brave homme.
Tout en cadrant le bonhomme, on remarque du coin de l'oeil tout un groupe qui se forme à côté de nous. Ça n'a pas manqué, ils voulaient tous être sur la photo.
Il y a enfin la Pagode Mahamuni dont l'attraction essentielle est un gros bouddha boursoufflé par l'application séculaire de feuilles d'or sur son corps, pratique uniquement accordée aux hommes, aux vrais, comme le petit vieux ci-dessous y veille.
Il parait que le coucher de soleil est sympa sur la colline de Mandalay et sa vue sur la ville depuis le temple à son sommet. Du coup, on y va et effectivement, c'est pas mal.
On notera d'ailleurs qu'en Birmanie, les moines sont cool à la différence de la Thailande ou du Laos où il est pratiquement impossible de leur adresser la parole.
et qui arborent le maquillage jaune typique birman sur les joues, le fameux Tanaka.
Ou encore sa cuisine traditionnelle où, quand vous commandez un simple poulet au curry, vous recevez en complément tout un tas de plats d'accompagnement.
Il ne se doutait pas que ce serait encore le cas un siècle plus tard, et ce en raison d'une succession de dictatures militaires et de juntes au pouvoir depuis 50 ans qui auront privé le pays d'une mondialisation incontournable.
L'avantage, c'est que le pays a pu conserver une certaine forme de pureté et de naturel, non encore pollué par les hordes de touristes dévastateurs.
On ne rencontre d'ailleurs pas de touristes en Birmanie. Seulement des voyageurs.
Mais pour encore combien de temps ?
Depuis un an et la mort du général en chef, la nouvelle junte au pouvoir donne des signes d'ouverture de plus en plus grands et accueille à bras ouvert les étrangers et leurs dollars. Je me plais à le dire à qui veut l'entendre mais vu les richesses que ce pays a à partager, je fais le pari que d'ici 5 ans, la Birmanie deviendra la nouvelle Thaïlande. Surement en un peu plus bobo et un peu moins rasta mais ce sera le pays de la région à la mode où il fera bon aller passer ses vacances.
Et je m'en vais vous en convaincre de ce pas à travers les 3 prochains articles.
Première étape de notre voyage : Mandalay, dont la ligne depuis Bangkok par Air Asia venait d'être ouverte 2 mois plus tôt.
Mandalay, 2e plus grande ville de Birmanie - ou plutôt devrais-je dire Myanmar qui se veut nom officiel du pays depuis 1989 - est forte d'un million d'habitants.
La chose qui frappe d'emblée quand vous regardez un plan de la ville, c'est l'occupation sur tout son quart nord-est par le palais impérial, véritable Cité Interdite locale, carré long de 3km de côté et entouré de douves de 75 m.
Et comme il n'y a qu'une entrée ouverte pour y accéder et que vous avez la malchance d'arriver par l'entrée opposée, croyez moi les 6 km sont trèèèèès longs et vous mesurez bien toute la grandeur du site.
La vue depuis la tour d'observation,
permet d'en apprécier une toute petite partie
Mandalay est aussi connue pour tout un tas de temples, allant du Bargaya,
Anecdote dans ce même lieu : au moment de s'en aller, un moine nous aborde pour nous demander de le prendre en photo avec sa mère. Comme on est des types plutot sympas, on accepte de rendre service au brave homme.
Par contre, question sourire, ils repasseront.
Ce dernier (fourbe) ne manquera d'ailleurs pas de nous alléger de quelques Kyats pour nous avoir permis d'entrer dans le saint des saints.
Du coup, les femmes sont cantonnées à prier à l'extérieur de l'enceinte dorée.
Les moines s'y rendent pour y discuter avec les gens et pratiquer leur anglais avec les touristes.
Ses batteurs d'or qui à coup de masse pendant des heures vous transforme une pépite en feuille d'or de quelques microns d'épaisseur.
Feuillent qui servent ensuite à dorer les sculptures de bois des temples,
Ses camions au design avant-gardiste à faire rougir d'envie un Jacky du Nord Pas de Calais.
ou encore ses processions de femmes moines toutes de rose vêtues qui font la tournée de popotes.
Ses femmes également qui portent de tout sur leur tête dans les rues,
et qui arborent le maquillage jaune typique birman sur les joues, le fameux Tanaka.
Enfin, on quittera Mandalay pour la suite du voyage et se retrouver cette fois sur une nouvelle route, celle de Bagan, et sa plaine sacrée aux 3000 temples.
Suite au prochain article...
Suite au prochain article...
1 commentaire:
Ca envoie Mandalay mais j'aurais pas dit non à une photo de la ville hors-temple, histoire de voir à quoi ressemble un bled birman de 1 millions d'habitants.
Et dire Myanmar plutôt que Birmanie, c'est implicitement soutenir la junte.
Enfin, tout ça pour dire que je suis jaloux.
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