Lorsqu’il meurt à Médine en 632, Mahomet a déjà conquis toute la péninsule arabique et planté la graine de ce qui deviendra quelques siècles plus tard la deuxième religion du monde.
Les premiers califes qui lui succèdent vont alors poursuivre très rapidement l’expansion de l’Islam en rayonnant tout autour de la péninsule au Nord et à l’Est, conquérant la Perse (Iran, Irak actuels), l’Indus (L’Inde et la future dynastie Moghols), l’Asie centrale (Kirghizstan, Ouzbékistan) jusqu’à toucher la Chine, l’Asie du sud-est (Indonésie) mais aussi à l’Ouest vers l’Afrique et plus particulièrement le Maghreb.
Toute l’Afrique du Nord est facilement conquise en 711 et les armées musulmanes passent alors le détroit de Gibraltar pour envahir l’Espagne.
La progression arabe ne sera arrêtée qu’en 732 à Poitiers par celui qui fait la gloire des livres d’histoire des collégiens, Charles Martel. S’ensuivra quelques années plus tard, le non moins célèbre épisode de la mort de Roland à Roncevaux.
Stoppés dans leur élan de conquêtes au nom de la guerre sainte, ou Jihad, les Arabes, ou Maures comme ils étaient appelés à l’époque, s’installeront durablement en Espagne pour les 800 prochaines années. La présence d'eau en abondance, d'un climat agréable, d'une végétation luxuriante ne dut surement pas y être pour rien pour ces princes du désert.
800 ans, c’est en effet le temps qu’il faudra néanmoins aux Rois Catholiques essentiellement Espagnols, mais aussi ponctuellement alliés aux souverains de France, d’Italie, de Navarre pour reconquérir la péninsule ibérique dans le pendant chrétien du Jihad, la Reconquista.
Rodriguo Diaz de Vivar, héros militaire, s’illustrera notamment devenant également héros de tragédie sous son surnom acquis en arabe El Caïd, ou Le Cid en français.
Les derniers princes musulmans seront chassés de Grenade en janvier 1492, ce qui achèvera la reconquête des rois chrétiens.
Et alors que la pratique à l’époque constituait à raser toute trace de l’occupation ennemie, les souverains espagnols qui prirent la ville ne purent se résoudre à détruire le joyau qui domine la colline de la Sabika face au quartier d’Albaicin, le palais rouge de l’Alhambra.
Édifié et complété au fur et à mesure des dynasties Nasrides entre 1238 et 1354, l’Alhambra est un ensemble de palais à l’extérieur sobre mais à l’intérieur de cours et de décors foisonnant. On y retrouve les base de l’Art islamique : la calligraphie, les arabesques et les mosaiques florales.
A ce stade, il me faut rappeler que la religion musulmane interdit toute représentation de Dieu ou du Prophète sous la raison que seul Dieu est capable de créer la vie donc aussi des images. Aussi, vous ne trouverez jamais de peinture de scènes religieuses ou de représentation divine comme les églises chrétiennes en sont remplies, mais seulement de représentation de Dieu par l’écriture de son nom. L’Islam est donc une religion du Mot, s’opposant ainsi au Christianisme qui apparaît comme une religion de l’Image.
Il en ressort un style visuel, décoratif et architectural magnifique faisant de l’Alhambra un des Palais les plus majestueux du monde arabe. La beauté vient en outre du contraste à trouver un tel lieu en Europe chrétienne.
Les salles les plus emblématiques du site sont au nombre de deux :
La Cour des Myrtes, au pied de la Tour de Comares
dont on dit que l'édifice se reflétant sur l'eau aurait inspiré le Taj Mahal.
Et la Cour des Lions et ses arches à colonnes entourant une fontaine de douze lions assez grossiers.
Le site de l’Alhambra se poursuit également avec le Generalife, palais d’été des princes Nasrides, situé en retrait des fortifications
et occupé de jardins tous plus radieux les uns que les autres.
Des roseraies magnifiques accompagnent le visiteur tout au long du chemin.
L’Alcazaba constitue la partie militaire du site, étant en effet le lieu d'hébergement des soldats et de défense des palais.
Le bâtiment domine plus qu’ailleurs la région et les montagnes enneigées de la Sierra Nevada.
Ne pouvant le détruire, Charles Quint matérialisa sa mainmise sur le site en ordonnant la construction d’un palais en son centre.
Édifice à l’extérieur carré mais l’intérieur circulaire, il inaugurera le style architectural du maniérisme.
Les premiers califes qui lui succèdent vont alors poursuivre très rapidement l’expansion de l’Islam en rayonnant tout autour de la péninsule au Nord et à l’Est, conquérant la Perse (Iran, Irak actuels), l’Indus (L’Inde et la future dynastie Moghols), l’Asie centrale (Kirghizstan, Ouzbékistan) jusqu’à toucher la Chine, l’Asie du sud-est (Indonésie) mais aussi à l’Ouest vers l’Afrique et plus particulièrement le Maghreb.
Toute l’Afrique du Nord est facilement conquise en 711 et les armées musulmanes passent alors le détroit de Gibraltar pour envahir l’Espagne.
La progression arabe ne sera arrêtée qu’en 732 à Poitiers par celui qui fait la gloire des livres d’histoire des collégiens, Charles Martel. S’ensuivra quelques années plus tard, le non moins célèbre épisode de la mort de Roland à Roncevaux.
Stoppés dans leur élan de conquêtes au nom de la guerre sainte, ou Jihad, les Arabes, ou Maures comme ils étaient appelés à l’époque, s’installeront durablement en Espagne pour les 800 prochaines années. La présence d'eau en abondance, d'un climat agréable, d'une végétation luxuriante ne dut surement pas y être pour rien pour ces princes du désert.
800 ans, c’est en effet le temps qu’il faudra néanmoins aux Rois Catholiques essentiellement Espagnols, mais aussi ponctuellement alliés aux souverains de France, d’Italie, de Navarre pour reconquérir la péninsule ibérique dans le pendant chrétien du Jihad, la Reconquista.
Rodriguo Diaz de Vivar, héros militaire, s’illustrera notamment devenant également héros de tragédie sous son surnom acquis en arabe El Caïd, ou Le Cid en français.
Les derniers princes musulmans seront chassés de Grenade en janvier 1492, ce qui achèvera la reconquête des rois chrétiens.
Et alors que la pratique à l’époque constituait à raser toute trace de l’occupation ennemie, les souverains espagnols qui prirent la ville ne purent se résoudre à détruire le joyau qui domine la colline de la Sabika face au quartier d’Albaicin, le palais rouge de l’Alhambra.
Édifié et complété au fur et à mesure des dynasties Nasrides entre 1238 et 1354, l’Alhambra est un ensemble de palais à l’extérieur sobre mais à l’intérieur de cours et de décors foisonnant. On y retrouve les base de l’Art islamique : la calligraphie, les arabesques et les mosaiques florales.
A ce stade, il me faut rappeler que la religion musulmane interdit toute représentation de Dieu ou du Prophète sous la raison que seul Dieu est capable de créer la vie donc aussi des images. Aussi, vous ne trouverez jamais de peinture de scènes religieuses ou de représentation divine comme les églises chrétiennes en sont remplies, mais seulement de représentation de Dieu par l’écriture de son nom. L’Islam est donc une religion du Mot, s’opposant ainsi au Christianisme qui apparaît comme une religion de l’Image.
Il en ressort un style visuel, décoratif et architectural magnifique faisant de l’Alhambra un des Palais les plus majestueux du monde arabe. La beauté vient en outre du contraste à trouver un tel lieu en Europe chrétienne.
Les salles les plus emblématiques du site sont au nombre de deux :
La Cour des Myrtes, au pied de la Tour de Comares
dont on dit que l'édifice se reflétant sur l'eau aurait inspiré le Taj Mahal.
Et la Cour des Lions et ses arches à colonnes entourant une fontaine de douze lions assez grossiers.
Le site de l’Alhambra se poursuit également avec le Generalife, palais d’été des princes Nasrides, situé en retrait des fortifications
et occupé de jardins tous plus radieux les uns que les autres.
Des roseraies magnifiques accompagnent le visiteur tout au long du chemin.
L’Alcazaba constitue la partie militaire du site, étant en effet le lieu d'hébergement des soldats et de défense des palais.
Le bâtiment domine plus qu’ailleurs la région et les montagnes enneigées de la Sierra Nevada.
Ne pouvant le détruire, Charles Quint matérialisa sa mainmise sur le site en ordonnant la construction d’un palais en son centre.
Édifice à l’extérieur carré mais l’intérieur circulaire, il inaugurera le style architectural du maniérisme.
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