Quand on entend Croatie, on a tendance à penser plages de rêve sur la côte de l’Adriatique.
Alors, je vais tout de suite briser ce rêve : la côte croate est sympa mais il n’y a pas non plus de quoi se rouler par terre. D’abord parce que la côte d’azur chez nous est, à mon goût, plus jolie, ensuite parce que si vous vous rouliez par terre sur la plage croate, vous risqueriez de vous faire bien mal sur les galets.
Car oui, elles sont tout de suite moins idylliques les plages croates quand vous clopinez comme un couillon en vous tordant de douleur sur les cailloux !
Les îles restent néanmoins assez sympas, disons-nous le bien !
Cela étant dit, la côte croate offre deux villes immanquables : Split et Dubrovnik.
Concernant la première, ça faisait 20 ans que j’attendais de faire cette blague :
Une banane à Split.
Ça m’a suffit, j’aurais pu repartir, j’étais déjà content.
Heureusement, la ville avait davantage à offrir, à commencer par le Palais de Dioclétien, empereur romain du Vè siècle, originaire de la ville et qui décida d’y faire édifier un gigantesque palais pour finir ses vieux jours.
Tout au long de l’histoire, le peuple a peu à peu pris ses habitudes dans le palais qui devint alors naturellement le centre-ville avec ses marchands et ses magasins.
La ville, elle, s’étend, tout autour dans un bordel organisé qui n’est pas sans rappeler les petites ruelles du sud de la France avec toujours les mêmes problèmes de circulation quand il s’agit de faire demi-tour dans une impasse d’1m50 de large.
Il est à noter qu’en raison d’une loi hôtelière très favorable afin de booster le tourisme alors que les constructions d’hôtels ne suivaient pas forcément la demande, les habitants sont autorisés à louer leur logement aux vacanciers. Aussi tout notre séjour en Croatie fut passé en appartement ou en petite maison loués directement à l’habitant à des prix imbattables (50€ par exemple pour 2 chambres de 4 personnes, avec terrasse sur le toit et vue imprenable).
En longeant la côte encore 400km plus au sud, on tombe sur Dubrovnik, anciennement nommée Raguze, et qui fut longtemps la rivale d’une autre république thalassocratique : Venise.
On y retrouve d’ailleurs des airs assez proches entre ses vieilles ruelles et ses églises baroques.
Le charme certain de cette très belle ville fortifiée n’atteint cependant pas à mon sens la moitié de celui de la cité des Doges.
Comme dirait mon camarade, ça reste tout de même pas dégueu, hormis le tarif à vous décourager de faire la ballade sur les remparts.
La capitale Zagreb se situe dans un tout autre registre.
L’architecture renvoie ici pleinement l’influence austro-hongroise.
Les nombreuses églises et l’imposante cathédrale de la ville sont là pour rappeler la ferveur d’un peuple profondément catholique.
La grande place ne brille par contre pas par sa beauté mais la ville se rattrape en proposant du wifi gratuit dans ses rues. Inutile de dire à quel point ce détail se révèle extrêmement pratique pour le voyageur.
Comme il est de mon devoir avec ce blog d’abreuver le peuple de savoir, tu seras heureux d’apprendre, toi lecteur insatiable de culture et de connaissances en tous genres, que les Croates n’ont pas laissé au monde que des chiens dalmatiens et une place en finale pour la France en 98.
Non, ils ont aussi laissé le mot cravate qui dérive de leur nom.
Les mercenaires croates employés par le roi Louis XV arboraient en effet autour du coup un foulard qui ne tarda pas à lancer un effet de mode à la cour, devenant ainsi un accessoire d’apparat désormais inévitable chez tout gentleman qui se respecte.
De rien, lecteur.
Enfin, nous finirons notre voyage par la découverte du soi-disant joyau naturel du pays : le parc national des lacs Plitvice. Moyennant un tarif indécent encore une fois, vous prenez un funiculaire qui vous emmène en haut du parc et vous redescendez à pied en suivant le cours des lacs et torrent. Là encore, à mon sens, beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Même si la balade est assez sympathique, c’est du déjà vu ailleurs (je pense notamment au parc Erawan en Thaïlande).
1 commentaire:
C'est pas moche du tout dis donc.
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