"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

vendredi 13 février 2009

Uruguay express

Aeroport, la douane, distributeur, bus, auberge, McDo. Comme d'hab'.

Le ciel est bleu, le soleil brille, il me faut une douche. Ca fait du bien. Ou est mon T-shirt Pele? Ca fait ton sur ton avec mon short mais rien a cirer. C'est l'ete, la nuit tombe tard. Plein de temps pour visiter. Cool. La plaza Independencia et la statue du general Artigas, heros de l'independance. L'avenida 18 de Julio. Ca, c'est sur, ils kiffent les dates les Sud-Americains. Un magasin, un flic, une banque, un flic, un resto. La Vieille ville. Le port industriel. Le bord de mer. Pas pris mon appareil. Quel con.







Le jour d'apres, marche sans fin jusqu'au Stade du centenaire. Grosse, grosse emotion. La premiere Coupe du monde du monde, c'etait ici. Victoire de l'Uruguay 100 ans apres son independance. Folie a Montevideo. Le 31 juillet, jour de finale, devient jour ferie. Rebelote en 1950 au Bresil. Plus double-champion olympique 1924-1928. D'ou fierte. D'ou musee. Des coupes, des photos, des maillots. Bof.






J'ai mal aux jambes. Retour en bus. J'essaie des maillots. Trop long, trop serre, trop cher. Dans la cabine, Julien rigole "T'as pas d'epaules, t'as pas d'epaules". Je vais au cine. 2,5 euros. Woody Allen. "Vicky, Christina, Barcelona". Trop mysogyne pour apprecier. Les femmes sont aussi superficielles que nous mais continuent a se croire au-dessus de tout. Il pleut averse. Un match de la Copa Libertadores tout mouille? Pas envie. Retour au cine. Diner au pop-corn sucres. C'est bon les pop-corn sucres. "Marley et moi". Etonnant. Il ne pleut plus. Et si je sortais? Les rues sont vides. Demande pourquoi a un livreur. Reponse du livreur. On est mardi, c'est dangereux ici. Merci. Tant pis. Taxi. Au lit. Mon voisin ronfle.

Le jour d'apres, reveil, petit-dej', douche, check-out, taxi, gare routiere, bus. Comme d'hab'.


Colonia, on dirait la France. Des cafes, des paves, des vieilles Renault et des platanes. Je trouve un maillot a ma taille et moins cher. Julien ne rigole plus. Visite pliee en une apres-midi. Gabrielle m'attend a Buenos Aires mais ferry du matin trop cher.




Le jour d'apres, footing. La mer est boueuse. Me demande si c´est naturel. A priori non. Je suis fatigue. Le velo, ca use moins et ca s'oublie pas. Sauf sans les mains. Je ne sais pas boire et conduire. Je deraille. J'ai les mains sales. Jamais lu le bouquin. J'ai faim. Plus trop de pesos. Gateaux, gateaux, gateaux. Il fait chaud. J'ai soif. De l'eau, de l'eau, de l'eau.



Internet. Le blog. Expedia. Le Bresil, bientot.

18 heures, mon sac, le port, la douane, le ferry, le guide de l'Argentine. Comme d'hab'.


5 commentaires:

Julien a dit…

Mec, j'ai peut-etre pas le sens de l'orientation mais toi t'as pas du tout celui des proportions. Re-dimensionne tes photos, c'est la folie là...

Zombie a dit…

Lol pour les photos. Il est sympa quand même le train-train quotidien que tu décris (à l'américaine, on dirait du Chuck Palahniuk). J'espère que tu t'es renseigné pour savoir comment allait Dario Silva.

Loïc a dit…

J'ai eu une pensee emue pour lui mais j'ai pas pousse plus loin.

Anonyme a dit…

Salut ptit

T'as plus tes lunettes ou t'as oublié tes lentilles. Julien a raison t'as un problème avec les proportions et attention aux gateaux mange plutôt des carottes ça fait du bien aux yeux.

Jeffsp

Anonyme a dit…

Intéressant ce récit. J'adore vos photos "express" ...