"Le Monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page." Saint Augustin.

mardi 8 décembre 2009

Grande Torino

Monte, assieds-toi, ferme-la et accroche-toi


L'investigation a duré 30 secondes. Le temps d'un regard offensé. Pas fou, j'ai envoyé Barbara demander au guide pourquoi les jolies rues boisées de Mendoza ressemblaient à ce point à un musée à ciel ouvert de la vieille bagnole. Je voulais pas passer pour le riche occidental qui comprend pas que la R11 pourrie n'est pas une fantaisie de collectionneur mais un vrai moyen de transport.


Avec ses Fuego, ses 504 ou ses Falcon, la 4e ville d'Argentine fait penser à un Paris fin VGE-début Mitterrand. Dire qu'avant le crash de 29, le pays était dans le top 10 des nations les plus riches du monde. Des décennies de dictatures, crises économiques et corruption plus tard, on fait la queue devant des distributeurs automatiques en rêvant à de petites coupures vu la difficulté à faire de la monnaie.



Il n'y a pas que des voitures pourries à Mendoza heureusement. Le vin rapporte gros dans le coin. 3/4 de la production argentine vient d'ici. 320 jours de soleil par an, ça fait du bien au raisin. Alors le puissant 4x4 roule aussi dans l'immense parc San Martin vers la Cerro de la gloria et sa statue du général éponyme, le Libertador star numéro 3 du pays derrière Dieu et Maradona.





Les imposantes Andes voisines, San Martin les a traversées à cheval avec son pote O'Higgins pour libérer le Chili. Pas mal mais les Andes en scooter, c'est encore plus fort. En revanche, pas de trace de Renault 11 au poste frontière chilien.


2 commentaires:

Babs a dit…

La première image et le texte sur elle: tout simplement genial!

Zombie a dit…

Pas mieux.